1. Objectifs

Intentions :
Ce document présente «une recension documentaire qui a pour but de mettre en lumière les connaissances des organisations communautaires sur la pauvreté des femmes à Montréal à travers leur production documentaire. [C]ette recension documentaire a priorisé trois réalités de femmes pouvant être en lien avec une situation de pauvreté: les femmes immigrantes, les femmes en situation de handicap et les femmes monoparentales.» (p. 2)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Afin d’effectuer cette recension qui repose sur un corpus de 32 documents, les auteures ont «utilisé plusieurs stratégies de recherche […]. Une première approche a consisté à collaborer avec le Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminine (CDÉACF).» (p. 2) «Une deuxième stratégie a consisté à lancer un appel à toutes les organisations communautaires, à travers les réseaux des deux organismes partenaires [du] projet de recherche: le Comité des organismes sociaux de Saint-Laurent (COSSL) et la Table des groupes de femmes de Montréal (TGFM). […] Une troisième stratégie de cueillette s’est basée sur des indications données par des groupes membres de la TGFM.» (p. 3)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

Dans les documents analysés, «les organisations exposent des problématiques rencontrées dans leur travail de terrain dans le but de revendiquer plus de justice sociale et de proposer des pistes d’action à mettre de l’avant afin d’améliorer les conditions de vie des femmes [en situation de pauvreté].» (p. 45-46) En ce qui concerne les femmes monoparentales, des documents produits par la Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec (FAFMRQ), révèlent qu’elles «sont parmi les plus pauvres au Québec. […] Ces situations de pauvreté vécues [seraient] un obstacle à l’égalité entre les femmes et les hommes.» (p. 25) La recension révèle également que «[p]rendre en considération les conditions de vie des femmes peut commencer par tenir compte de leur environnement familial avec des politiques et des mesures de soutien aux familles. Même si de telles mesures existent et que plusieurs en bénéficient, les témoignages des femmes immigrantes et des femmes monoparentales qui se recoupent dans plusieurs documents en viennent au même constat qu’il manque de ressources pour la garde des enfants. De plus, ces femmes identifient ce manque de ressources comme un obstacle à leur insertion socioprofessionnelle. S’il y a présence d’enfants, les femmes, à qui l’on attribue le rôle social de responsables de la famille, sont celles qui laissent de côté leur insertion professionnelle pour s’occuper de la famille.» (p. 35)