Familles de jeunes enfants présentant des incapacités intellectuelles: étude des besoins et du sentiment d’appropriation du pouvoir
Familles de jeunes enfants présentant des incapacités intellectuelles: étude des besoins et du sentiment d’appropriation du pouvoir
Familles de jeunes enfants présentant des incapacités intellectuelles: étude des besoins et du sentiment d’appropriation du pouvoir
Familles de jeunes enfants présentant des incapacités intellectuelles: étude des besoins et du sentiment d’appropriation du pouvoirs
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Référence bibliographique [22139]
Dionne, Carmen, Chatenoud, Céline et McKinnon, Suzie. 2015. «Familles de jeunes enfants présentant des incapacités intellectuelles: étude des besoins et du sentiment d’appropriation du pouvoir ». Enfance en difficulté, vol. 4, p. 5-26.
Intentions : Cet article aborde les besoins des familles d’enfants ayant des incapacités intellectuelles. «Plus précisément, les objectifs de cette étude descriptive sont: [d’identifier] les besoins jugés prioritaires par la majorité des familles interrogées ainsi que [de] décrire les différentes dimensions pour lesquelles ces familles éprouvent ou non un sentiment d’appropriation de pouvoir dans l’éducation de leur enfant. Il veut contribuer à la réflexion des acteurs de l’intervention précoce vers des pratiques plus adaptées aux besoins des familles.» (p. 10)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Soixante et onze familles ayant un enfant qui présente des incapacités intellectuelles et provenant de deux régions administratives du Québec, l’une urbaine et l’autre rurale, ont participé à l’étude. Il s’agit de parents de 45 garçons et de 26 filles ayant un âge chronologique (AC) moyen de 44 mois et un âge de développement (AD) moyen de 21,5 mois.» (p. 10)
Instruments : Questionnaires
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Les résultats révèlent que les familles où il y a naissance d’un enfant présentant des incapacités se retrouvent face à des responsabilités et des besoins nouveaux, qui ne sont pas tous d’emblée prioritaires. Ils pourront le devenir au fur et à mesure que l’enfant grandit et que la question des interventions éducatives directement auprès de l’enfant devient moins importante. À long terme, le fait de pouvoir bénéficier, dès la petite enfance, d’aide de réseaux de soutien formels (prestation de services, information suffisante, coordination des professionnels, etc.), mais aussi de réseaux de soutien informels (réseau social, associations de parents, ressources financières, etc.) peut aider les parents à développer leur pouvoir d’agir face à la situation et ainsi mieux répondre aux besoins de leur enfant et mieux gérer leur fonctionnement familial quotidien […]. Ainsi, une intervention précoce appropriée […] devrait agir principalement sur trois plans, à savoir: l’information et l’offre de services, le soutien aux familles dans l’accès à des services éducatifs, sociaux et de santé coordonnés, et finalement le soutien social du milieu familial. [Les auteurs rappellent que le] développement résultant des interactions dynamiques continues entre l’enfant et ses expériences dans sa famille et dans son contexte social est primordial à considérer. Les modalités de services devraient [ainsi offrir] un soutien à l’enfant mais sans perdre de vue ses parents et la prise en considération des contextes dans lesquels cette paire indissociable évolue.» (p. 18-19)