Expériences du mourir et de la mort : regards de proches ayant accompagné un aîné immigrant en fin de vie à Montréal

Expériences du mourir et de la mort : regards de proches ayant accompagné un aîné immigrant en fin de vie à Montréal

Expériences du mourir et de la mort : regards de proches ayant accompagné un aîné immigrant en fin de vie à Montréal

Expériences du mourir et de la mort : regards de proches ayant accompagné un aîné immigrant en fin de vie à Montréals

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Référence bibliographique [22113]

Le Gall, Josiane, Samson, Marie-Ève et Fortin, Sylvie. 2021. «Expériences du mourir et de la mort : regards de proches ayant accompagné un aîné immigrant en fin de vie à Montréal ». Anthropologie et Sociétés, vol. 45, no 1-2, p. 65-83.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cet article examine comment des proches (généralement des membres de la famille) ayant accompagné un migrant âgé en fin de vie perçoivent les expériences du mourir et de la mort. Il porte une attention particulière à l’accompagnement assuré par les enfants et les petits-enfants et à leurs relations avec les services formels (services de santé et services sociaux publics ou privés) à Montréal.» (p. 66)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon de cette étude est composé «de vingt-trois proches (généralement un membre de la famille) ayant accompagné une personne à un âge avancé (c’est-à-dire entre 81 et 98 ans) en fin de vie, dans l’année précédant l’entrevue.» (p. 68)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Les «résultats montrent que l’accompagnement revêt des formes plurielles et est marqué par une prise en charge familiale de l’ensemble des besoins de l’aîné. Selon les personnes interrogées, le ou les membres de la famille présents au Québec se mobilisent fortement pour lui prodiguer les soins nécessaires au quotidien et assurer une présence constante à toutes les étapes de la fin de vie. […] Le domicile de l’aîné ou d’un proche est privilégié puisqu’il est garant d’une présence et d’un soutien accru. Si une responsabilité plus grande incombe aux proches à domicile, on observe que leur implication se maintient lors d’une hospitalisation ou d’un transfert en institution de soins. Les personnes interrogées indiquent également que le conjoint et les enfants (au Québec et ailleurs) participent aux nombreuses décisions qui touchent l’aîné (administration d’un traitement, lieu de fin de vie, dévoilement du pronostic, passage du curatif au palliatif, contrôle de la douleur et de la sédation, etc.), où se dessinent parfois des divergences entre générations ou entre personnes au pays ou à l’extérieur du pays.» (p. 70)