Expérience amoureuse la plus difficile: qu’en disent les garçons rapportant un vécu de violence physique dans leurs relations amoureuses ?

Expérience amoureuse la plus difficile: qu’en disent les garçons rapportant un vécu de violence physique dans leurs relations amoureuses ?

Expérience amoureuse la plus difficile: qu’en disent les garçons rapportant un vécu de violence physique dans leurs relations amoureuses ?

Expérience amoureuse la plus difficile: qu’en disent les garçons rapportant un vécu de violence physique dans leurs relations amoureuses ?s

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Référence bibliographique [22110]

Lafrenaye-Dugas, Anne-Julie, Fernet, Mylène, Hébert, Martine, Blais, Martin et Godbout, Natacha. 2021. «Expérience amoureuse la plus difficile: qu’en disent les garçons rapportant un vécu de violence physique dans leurs relations amoureuses ? ». Revue internationale de la résilience des enfants et des adolescents / International Journal of Child and Adolescent Resilience, vol. 8, no 1, p. 3-16.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’objectif de cette étude est d’abord de «documenter les préoccupations de garçons ayant vécu de la violence physique dans le cadre de leurs relations amoureuses, ainsi que les différentes formes de VRA [violence dans les relations amoureuses] et gestes de VRA physique rapportés par les participants. Elle vise à donner la parole à ces garçons en les invitant à témoigner, de leur perspective, de l’expérience qu’ils décrivent comme étant la situation la plus difficile qu’ils ont vécue dans le contexte d’une relation amoureuse. Ensuite, elle vise à enrichir la description qualitative de ces expériences par des analyses quantitatives explorant les facteurs de risque associés à la VRA (par ex. : l’adhésion à des normales sociales [sic] favorables à la violence).» (p. 4)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Des 184 participants retenus, tous se sont identifiés comme hétérosexuels, mais sept rapportaient avoir déjà vécu une expérience amoureuse avec un partenaire de même sexe. […]. Les participants étaient âgés de 13 à 19 ans […] et 22,3 % étaient de niveau secondaire III (n = 41), 41,3 % secondaire IV (n = 76), et 35,9 % secondaire V (n = 66).» (p. 5) «La majorité était d’origine québécoise ou canadienne (77,0 %) et habitait avec leurs deux parents sous le même toit (52,2 %).» (p. 5)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique
Analyse de contenu

3. Résumé


De manière générale, les résultats «révèlent que la majorité des participants ne décrivent pas les événements de violence comme l’expérience amoureuse la plus difficile qu’ils aient vécue. Malgré tout, ils soulignent la présence de plusieurs sources de détresse dans leurs relations amoureuses, qui semblent se cumuler à leurs expériences de victimisation et pourraient ainsi limiter leur capacité à avoir accès à leurs ressources en matière de résilience et à solliciter de l’aide.» (p. 12) Ainsi, «[l]es conflits, les ruptures et les infidélités représentent les thèmes les plus fréquemment rapportés par les participants en tant que pire expérience amoureuse.» (p. 12) Ensuite, les résultats mettent en lumière que «certains discours sociaux peuvent affecter la capacité des garçons à reconnaître les gestes violents qu’ils subissent ou les dynamiques amoureuses problématiques dans lesquelles ils évoluent.» (p. 13)