1. Objectifs

Intentions :
« 1) Brosser un tableau du contexte socio-économique des jeunes adultes ayant reçu des services en CJ [Centre jeunesse] pendant l’adolescence en matière d’insertion sociale et professionnelle;
2) Faire le portrait de leur état de santé physique et psychologique;
3) Décrire la qualité de leur relation actuelle avec leur famille ainsi que l’ampleur de leur réseau social de soutien;
4) Comparer ces résultats en fonction du groupe d’appartenance (témoin et CJ) et de la présence ou non d’un ou de plusieurs épisodes de placement intra ou extra familial. » (p. 60)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« Les jeunes adultes de cette étude proviennent du groupe de 258 adolescents ayant reçu des services en CJ et ayant atteint leur majorité lors de la troisième et quatrième vague d’entrevues de l’étude longitudinale de Pauzé et al. (2004). [...] De ce nombre, 149 jeunes adultes (57,8 %) ont pu être approchés et rencontrés par un assistant de recherche à l’un des deux temps de mesure. » (p. 60)

Instruments :
« L’entrevue en face à face se déroulait chez le jeune ou dans un endroit neutre et durait en moyenne une heure et demie. » (p. 62)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

Cette « recherche compar[e] l’insertion professionnelle et psychosociale de trois groupes de jeunes adultes durant leur première année de transition à l’âge adulte : un groupe de jeunes ayant vécu au moins un placement en centre jeunesse; un groupe ayant reçu de l’aide mais sans placement; et un groupe témoin. [...] Les résultats suggèrent que, comparativement aux jeunes de la population générale, les jeunes ayant reçu des services des CJ pendant leur adolescence et spécifiquement ceux qui ont connu au moins un épisode de placement vivent un début de transition vers l’âge adulte marqué par la précarité sur les points suivants : [a]ccès précoce à la vie indépendante [...] [s]ituation économique précaire [...] [m]arginalisation face à la vie active [...] [p]révalence inquiétante des troubles reliés à la consommation de drogue ou d’alcool [...] [et r]elation insatisfaisantes avec les figures d’attachement. » (pp. 58; 66-67)