1. Objectifs

Intentions :
Ce document brosse un portrait des inégalités de revenu au Canada et au Québec. Certaines caractéristiques comme le sexe, l’âge, le niveau de scolarité et le statut matrimonial sont étudiées.

Questions/Hypothèses :
L’étude vise à répondre aux questions suivantes: «[q]uel est l’état le plus récent des inégalités de revenu au Canada et dans ses provinces? Comment les inégalités de revenu se distribuent-elles selon diverses caractéristiques telles que le sexe, l’âge, le statut d’immigration ou le niveau de scolarité? Quels sont les sous-groupes vulnérables qui se dégagent de la combinaison de plusieurs de ces caractéristiques?» (p. 9)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’étude s’appuie sur «des données brutes issues du fichier de microdonnées à grande diffusion de l’Enquête canadienne sur le revenu (ECR) de 2017.» (p. 4)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

Selon les analyses, «[l]es transferts gouvernementaux sont à l’origine de plus ou moins deux tiers de la réduction des inégalités de revenu selon les provinces. Ils favorisent davantage la population québécoise: la province passe du 3e rang des moins inégalitaires pour le revenu du marché au 1er rang pour le revenu total [et] le revenu disponible […]. L’indice de Palma du revenu du marché est au Québec deux fois plus élevé pour les femmes que pour les hommes. Les inégalités entre les femmes séparées, divorcées ou veuves sont très marquées pour le revenu du marché avec un indice de Palma de 47 contre 10 pour les hommes du même statut matrimonial au Québec.» (p. 4) «Au Québec comme au Canada, les inégalités de revenu sont les plus marquées pour les personnes ne vivant pas en couple. Il y a davantage d’inégalités parmi les personnes célibataires […] avec un indice de Palma du revenu disponible de 2,5 dans la province et de 3,1 pour l’ensemble du pays […]. Ensuite, ce sont les personnes mariées qui présentent l’indice d’inégalité de revenu disponible le plus élevé comparativement aux autres statuts matrimoniaux (1,9 au Québec et 2,2 au Canada). D’une façon générale, les inégalités de revenu après transferts et impôt sont plus prononcées au Canada comparativement au Québec, quel que soit le statut matrimonial.» (p. 45)