1. Objectifs

Intentions :
«La présente étude vise à identifier les caractéristiques des parents (scolarité, âge, sexe, soutien social, pratiques parentales initiales positives et négatives, occupation d’un emploi et satisfaction à l’égard des rencontres), de leur enfant d’âge préscolaire (sexe, compétences sociales, comportements intériorisés et extériorisés, adaptation globale, fréquentation d’un milieu de garde et nombre de vulnérabilités sur le plan de la préparation à l’école) et de la famille (revenu annuel, composition familiale et utilisation antérieure de services) qui prédisent l’engagement participatif [des parents dans un PEHP (programme d’entraînement aux habiletés parentales )], c’est-à-dire l’assiduité, l’implication dans les rencontres et la réalisation des devoirs.» (p. 6)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«L’échantillon se compose de 89 parents
ayant participé au PEHP ’’Ces années incroyables’’ et ayant un enfant d’âge préscolaire à risque sur le plan de la préparation à l’école.» (p. 1)

Instruments :
Questionnaire


Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«Sur le plan de l’assiduité, les résultats indiquent que, plus le participant est satisfait, plus il se présente aux rencontres et que les parents ayant un emploi sont plus assidus que ceux n’en ayant pas […]. Sur le plan de l’implication dans les rencontres, les résultats indiquent que, plus le parent est âgé, plus il est engagé. Inversement, moins le parent perçoit de problèmes de comportement intériorisés et extériorisés chez son enfant, moins il est impliqué et plus le score d’adaptation globale de l’enfant est élevé, moins le parent a tendance à s’impliquer dans les rencontres. Un autre résultat indique que, plus les parents ont un revenu familial élevé, plus ils s’impliquent dans les rencontres. Finalement, le sexe du parent et celui de l’enfant sont aussi marginalement associés à l’implication dans les rencontres. Les pères et les parents qui ont des garçons ont tendance à s’impliquer davantage dans les rencontres que les mères et les parents dont l’enfant ciblé est une fille […]. Enfin, pour la réalisation des devoirs, les résultats suggèrent que, plus les pratiques parentales étaient positives avant le programme et plus les parents sont satisfaits, plus ils réalisent les devoirs demandés. De plus, les parents qui sont plus scolarisés et qui ont un revenu familial annuel élevé ont davantage tendance à faire les devoirs recommandés. Enfin, les parents de familles biparentales et ceux ayant un garçon ont également tendance à réaliser davantage les devoirs (lien de taille moyenne).» (p. 12)