Enquête sur les perceptions de la discipline parentale : ce qu’en disent les éducatrices en petite enfance au Québec

Enquête sur les perceptions de la discipline parentale : ce qu’en disent les éducatrices en petite enfance au Québec

Enquête sur les perceptions de la discipline parentale : ce qu’en disent les éducatrices en petite enfance au Québec

Enquête sur les perceptions de la discipline parentale : ce qu’en disent les éducatrices en petite enfance au Québecs

| Ajouter

Référence bibliographique [22086]

Clément, Marie-Ève, Dufour, Sarah, Gagné, Marie-Hélène, Gilbert, Sophie, Frappier, Jean-Yves, April, Johanne et Habib, Rima. 2019. Enquête sur les perceptions de la discipline parentale : ce qu’en disent les éducatrices en petite enfance au Québec. Gatineau (Québec): Université du Québec en Outaouais, Centre de Recherche sur la Violence faite aux Enfants (CRVE).

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce feuillet présente les résultats d’une enquête sur les perceptions de la discipline parentale qui a été réalisée auprès d’éducatrices en petite enfance au Québec.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Un sondage en ligne a été réalisé entre avril et novembre 2017 auprès de 1824 professionnels et travailleurs québécois œuvrant au moins 20% de leur temps auprès d’enfants mineurs ou de leurs parents. Ce feuillet présente les résultats des 160 éducatrices en petite enfance répondantes.» (p. 1)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Les résultats révèlent que l’ensemble des participants «croient que la punition corporelle est inefficace. La majorité (68%) croit que les parents sont trop mous avec leurs enfants. 96% indiquent que la punition corporelle peut avoir des conséquences physiques ou psychologiques pour les enfants. Pour 1 éducatrice sur 2 (48%), la distinction entre une punition corporelle raisonnable et déraisonnable n’est pas claire. 3 éducatrices sur 4 considèrent qu’il est de leur mandat d’aborder les situations avec le parent qui tape la main de son enfant ou qui le frappe avec un objet.» (p. 1) Par ailleurs, «76% des éducatrices sondées estiment qu’elles sauraient comment s’y prendre pour signaler une situation au DPJ [Directeur de la protection de la jeunesse]. La majorité (97%) connait son obligation de signaler et 74% croient qu’il est prudent de le faire au moindre doute.» (p. 2) De plus, «33% croient qu’elles doivent prouver que les faits ont eu lieu pour signaler une situation. Or, pour effectuer le signalement, il n’est pas nécessaire d’avoir la certitude absolue que l’enfant soit en besoin de protection. Près de la moitié (46%) croit que sa responsabilité de signaler peut être déléguée à une autre personne de son milieu de travail. [En outre, après un signalement,] 51% craignent de perdre leur alliance avec la famille. Plus du tiers (34%) s’inquiète que l’enfant soit retiré de sa famille.» (p. 2)