1. Objectifs

Intentions :
«L’Enquête québécoise sur le tabac, l’alcool, la drogue et le jeu chez les élèves du secondaire (ETADJES), menée en 2019, est la huitième édition d’une série d’enquêtes visant à fournir une information statistique fiable et actuelle sur certains comportements à risque des jeunes Québécois de la 1re à la 5e année du secondaire.» (p. 11) «Les indicateurs principaux sont analysés en fonction du sexe, du niveau scolaire et de facteurs qui leur sont potentiellement associés, soit la situation familiale, le montant d’argent hebdomadaire dont le jeune dispose, le niveau de scolarité des parents et l’indice du milieu socioéconomique de l’école.» (p. 13)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Cette édition de l’ETADJES «vise les quelque 415 000 élèves du secondaire inscrits au secteur des jeunes dans les écoles québécoises publiques et privées à l’automne 2019. […] Des élèves de 208 classes réparties dans 165 écoles ont participé à l’ETADJES, pour un total de 5 192 élèves répondants.» (p. 15)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

Bien que ce l’ETADJES ait observé une diminution de l’usage de produits du tabac chez les jeunes, les données mettent «en évidence l’attrait grandissant de la cigarette électronique chez les élèves du secondaire […].» (p. 177) «L’utilisation de la cigarette électronique au cours des 30 derniers jours est moins importante […] chez les élèves dont au moins un parent a fait des études universitaires comparativement aux autres (19 % c. 27 à 30 %).» (p. 24) Les résultats indiquent aussi «que la proportion d’élèves ayant consommé de l’alcool au cours des 12 derniers mois est plus élevée chez les élèves vivant dans une famille monoparentale ou reconstituée que chez ceux vivant dans une famille biparentale ou en garde partagée ou dans une autre situation (63 % c. 51 % et 49 % respectivement).» (p. 74) «De plus, les élèves dont le plus haut niveau de scolarité des parents est un diplôme universitaire sont moins nombreux en proportion (17 %) à avoir consommé de la drogue au cours des 12 derniers mois que les élèves dont les parents ont un niveau de scolarité moindre (entre 23 % et 24 %).» (p. 89) Les données montrent également que «les élèves vivant dans une famille biparentale ou en garde partagée participent en moins grande proportion à des JHA [jeux de hasard et d’argent] que ceux ayant des situations familiales “autres” (20 % c. 30 %) […].» (p. 124)