Dynamiques dyadiques et co-construction du sens de l’expérience de la multiplication des traitements de fertilité infructueux chez les couples hétérosexuels

Dynamiques dyadiques et co-construction du sens de l’expérience de la multiplication des traitements de fertilité infructueux chez les couples hétérosexuels

Dynamiques dyadiques et co-construction du sens de l’expérience de la multiplication des traitements de fertilité infructueux chez les couples hétérosexuels

Dynamiques dyadiques et co-construction du sens de l’expérience de la multiplication des traitements de fertilité infructueux chez les couples hétérosexuelss

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Référence bibliographique [22070]

Gendreau, Anne. 2019. «Dynamiques dyadiques et co-construction du sens de l’expérience de la multiplication des traitements de fertilité infructueux chez les couples hétérosexuels». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette thèse par articles «poursuit l’objectif général d’explorer l’expérience intersubjective des couples qui poursuivent des traitements en fécondation in vitro malgré de multiples échecs en PMA [procréation médicalement assistée].» (p. xi) «Le premier article répond essentiellement à l’objectif principal de la thèse en proposant une compréhension transversale de la dynamique des couples participants. […] Le deuxième article approfondit le thème émergent des rapports de pouvoir à titre de piste de compréhension du stress relié à l’infertilité et aux traitements de PMA.» (p. xii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’échantillon se compose de six couples hétérosexuels qui recevaient des traitements de fertilisation in vitro (FIV) avec ou sans micro-injection (ICSl) dans le cadre du programme québécois de PMA. […] La durée de la relation était de quatre à cinq ans pour quatre des couples participants alors que les deux autres étaient ensemble depuis une moyenne de 13,5 ans. Deux couples de l’échantillon vivaient en union de fait et les autres étaient mariés. Les hommes étaient âgés de 23 à 36 ans (M=32) et les femmes de 24 à 38 ans (M=30,8).» (p. 38)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Les résultats de cette thèse révèlent que «les grands processus relationnels existentiels que sont l’engagement conjugal, le projet de former une famille, l’attachement, la reconnaissance et le pouvoir apparaissent comme incontournables pour mieux comprendre la dynamique de couple dans l’expérience des traitements de fertilité.» (p. 163-164) Les résultats du premier article «s’articulent autour de deux principaux parcours relationnels chez les couples participants. Ces parcours émergent de l’expérience commune du stress relié aux traitements et conduisent à deux horizons distincts, soit celui du développement conjugal et celui de l’impasse conjugale. […] Du côté de l’impasse, des mouvements de retrait et d’exclusion, ainsi que la présence de blâme et de non-dits semblent contribuer à détériorer la relation et accentuer le stress associé au vécu des traitements. Le parcours de développement conjugal se compose quant à lui de présence à l’autre, de partage de l’expérience émotionnelle ainsi que d’engagement conjugal, tous des processus relationnels dont le développement semble participer à la création d’un sens de l’expérience des traitements. [Les résultats du deuxième article] suggèrent quatre domaines où le rapport de pouvoir est susceptible d’être perturbé par l’infertilité et les traitements de PMA, soit le facteur d’infertilité, le désir d’enfant et le rapport aux différentes options de formation de famille, le rapport aux traitements de fertilité ainsi que l’engagement conjugal. [L’]analyse relève que les différents domaines de pouvoir interagissent et se combinent dans l’équilibre ou l’asymétrie des pouvoirs de manière unique pour chaque couple. Dans certains cas, il semble qu’une composante de reconnaissance de l’autre et des forces en jeu peut permettre au facteur d’engagement conjugal de faire contrepoids aux déséquilibres induits par l’infertilité et la PMA.» (p. xii)