Du « travail d’amour » au travail exploité : retour historique sur les luttes féministes entourant le travail ménager

Du « travail d’amour » au travail exploité : retour historique sur les luttes féministes entourant le travail ménager

Du « travail d’amour » au travail exploité : retour historique sur les luttes féministes entourant le travail ménager

Du « travail d’amour » au travail exploité : retour historique sur les luttes féministes entourant le travail ménagers

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Référence bibliographique [22068]

Robert, Camille. 2018. «Du « travail d’amour » au travail exploité : retour historique sur les luttes féministes entourant le travail ménager». Dans Travail invisible : portraits d’une lutte féministe inachevée , sous la dir. de Camille Robert et Toupin, Louise, p. 31-45. Montréal: Les Éditions du remue-ménage.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans ce chapitre, l’autrice retrace le développement des discours et des mobilisations féministes liés à la question de la reconnaissance sociale et économique du travail ménager au Québec du début du XXe siècle au milieu des années 1980.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Selon l’autrice, «les importantes divisions sur les moyens de reconnaissance du travail ménager – et particulièrement sur les tensions entourant la revendication d’un salaire - sont sans doute au nombre des raisons qui expliquent l’absence de prise en charge réelle de cette question par le mouvement des femmes [...]. Il y a également un malaise, pour plusieurs femmes, à se revendiquer de l’identité de ménagère, alors qu’une proportion toujours plus importante d’entre elles occupe un emploi salarié. Conséquemment, les réticences à se mobiliser à partir de ce statut ont miné la possibilité d’un front commun féministe d’une envergure semblable […]. Beaucoup de femmes ont fait le pari que les mentalités seraient “naturellement” appelées à changer et que leur présence sur le marché du travail “corrigerait” la répartition inégale du travail ménager. Malgré plusieurs transformations importantes durant les 40 dernières années, dont la création du réseau des CPE [centres de la petite enfance] et la mise en place d’un congé de paternité, force est de constater qu’il s’agit encore d’un combat non gagné, tant pour ce qui est du nombre d’heures consacrées quotidiennement au travail ménager par les femmes que par la charge mentale de l’organisation familiale, qu’elles continuent, dans la plupart des cas, à porter seules.» (p. 43)