Deuil et famille, expériences et défis d’intervenants œuvrant en première ligne : réflexions et constats pour améliorer les interventions familiales

Deuil et famille, expériences et défis d’intervenants œuvrant en première ligne : réflexions et constats pour améliorer les interventions familiales

Deuil et famille, expériences et défis d’intervenants œuvrant en première ligne : réflexions et constats pour améliorer les interventions familiales

Deuil et famille, expériences et défis d’intervenants œuvrant en première ligne : réflexions et constats pour améliorer les interventions familialess

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Référence bibliographique [22055]

Verdon, Chantal. 2020. «Deuil et famille, expériences et défis d’intervenants œuvrant en première ligne : réflexions et constats pour améliorer les interventions familiales». Dans , sous la dir. de Francine de Montigny, René, Caroline, Zeghiche, Sabrina et de Montigny Gauthier, Pascale, p. 27-29. Actes du colloque «Familles d’ici et d’ailleurs» tenu à Gatineau le 27 mai 2019 dans le cadre du 87e congrès de l’ACFAS. Québec: Centre d’études et de recherche en intervention familiale, Équipe paternité, famille et société (FQRSC). Cahier de recherche no 11.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude vise à documenter les perceptions et les croyances des intervenants qui œuvrent dans les secteurs de première ligne, un secteur d’activité où ils sont susceptibles de rencontrer des familles dont des hommes endeuillés. Le but du projet est de documenter ce qu’ils pensent et croient sous l’angle de leurs perceptions des personnes en deuil, de leurs pratiques qu’ils mettent en place dans un tel contexte de soins et de leur sentiment de compétence à cet égard.» (p. 27)

Questions/Hypothèses :
«Plus spécifiquement, ce projet veut répondre aux questions suivantes: Comment les intervenants se sentent face à ce type de soutien à court, moyen et plus long terme. Comment évaluent-ils les besoins des familles? Comment agissent-ils auprès des familles endeuillées? Comment font-ils face à leurs propres malaises et réactions à travers leurs interventions?» (p. 27)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’échantillon est composé de 15 intervenantes, dont 13 infirmières qui exercent en première ligne et deux (2) intervenantes qui exercent en santé psychosociale (une travailleuse sociale et une psychoéducatrice); certaines infirmières (N7) ont un titre de praticienne avancée, d’autres sont en voie de le devenir (N4); deux détiennent un diplôme collégial. Les expériences en pratiques cliniques des participants sont multiples: soins palliatifs, urgence, santé mentale, santé communautaire. Neuf participantes ont des contacts réguliers avec des familles endeuillées […] et deux ont de rares contacts avec cette clientèle.» (p. 27-28)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Les entrevues «mettent en perspective deux types de savoir, qui teintent les expériences, les perceptions et les croyances des intervenants rencontrés. Ces savoirs semblent nettement influencer les interventions mises en place envers des familles endeuillées.» (p. 28) Plus particulièrement, l’étude «met en perspective que le savoir théorique peut être contradictoire au savoir pratique et expérientiel. Or, l’expérience plus personnelle du deuil est une situation unique à chacun. Avoir vécu cette expérience peut représenter un atout pour mieux accompagner une famille endeuillée. Toutefois, une expérience personnelle peut aussi représenter un inconvénient, si elle est contradictoire avec le vécu de la famille ou si elle amène l’intervenant à se fermer à d’autres […]. Le savoir pratique de l’intervenant, s’il devient la norme, peut donc influencer la qualité de l’accompagnement, son ouverture à explorer les réactions de deuil des familles et le vécu des hommes endeuillés. Aussi, ce type de savoir influence le savoir-être qui peut nettement agir sur les réactions de deuil des familles à court, moyen et long terme […]. Par conséquent, le savoir théorique doit offrir des connaissances qui remettront le savoir pratique en question. Il doit miser sur le développement d’une approche plus personnalisée auprès de la famille endeuillée, tout en remettant en question les perceptions, les croyances et les expériences personnelles des intervenants.» (p. 29)