D’abord ne pas nuire : l’intervention systémique comme réponse aux enjeux éthiques de l’intervention auprès des parents aux prises avec un problème de santé mentale

D’abord ne pas nuire : l’intervention systémique comme réponse aux enjeux éthiques de l’intervention auprès des parents aux prises avec un problème de santé mentale

D’abord ne pas nuire : l’intervention systémique comme réponse aux enjeux éthiques de l’intervention auprès des parents aux prises avec un problème de santé mentale

D’abord ne pas nuire : l’intervention systémique comme réponse aux enjeux éthiques de l’intervention auprès des parents aux prises avec un problème de santé mentales

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Référence bibliographique [22041]

Pariseau-Legault, Pierre, Gervais, Christine et de Montigny, Francine. 2021. «D’abord ne pas nuire : l’intervention systémique comme réponse aux enjeux éthiques de l’intervention auprès des parents aux prises avec un problème de santé mentale». Dans Trouble mental chez le parent : enjeux familiaux et implications cliniques , sous la dir. de Geneviève Piché, Villatte, Aude et Bourque, Sonia, p. 343-369. Québec: Les Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le présent chapitre poursuit deux objectifs complémentaires. Il tente de faire la démonstration de la nécessité d’une réflexion éthique à l’égard de la pratique clinique auprès des parents aux prises avec un problème de santé mentale et de leurs enfants, afin d’agir en amont (en prévention) plutôt qu’en aval (en réaction) des enjeux souvent rencontrés dans un tel contexte (Clément, Gagné et Hélie, 2018). Il suggère également la pertinence d’une approche systémique de l’intervention, afin d’éviter de considérer invariablement l’intérêt de l’enfant comme compétitif aux besoins de son ou ses parents.» (p. 343-344)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Ce chapitre s’appuie sur l’analyse d’un cas clinique fictif, celui d’un père dépressif et de son fils de 13 ans.

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«La réflexion éthique proposée dans ce chapitre ne trouve son sens que dans la mesure où elle permet de mieux comprendre la portée des actions professionnelles et de ce qui caractérise l’action moralement ''bonne''. [Cette] analyse de l’intervention auprès de parents aux prises avec un problème de santé mentale et de leurs enfants se caractérise par un large spectre de problèmes et dilemmes éthiques potentiels, exigeant que l’intervenant réfléchisse à la nature et aux conséquences de ses interventions. Dans ce contexte, il devient alors impératif pour ce dernier d’arrimer jugement clinique et jugement éthique. L’atteinte d’un équilibre entre les principes d’autonomie et de protection des personnes vulnérables est parfois ardue.» (p. 367) «Une approche de prévention primaire de la maltraitance semble […] nécessaire en contexte de problèmes de santé mentale d’un ou des parents. Celle-ci crée en effet une ouverture à la reconnaissance des forces de l’unité familiale en permettant à l’intervenant de réfléchir aux modalités d’intervention susceptibles d’optimiser le partenariat de soin, de définir différents facteurs de risque et de répondre aux besoins biopsychosociaux de l’unité familiale.» (p. 369)