1. Objectifs

Intentions :
«Le présent document ainsi que les constats qu’il énonce ont été rédigés en réponse à une interpellation du ministère de la Santé et des Services sociaux dans le contexte de l’urgence sanitaire liée à la maladie à coronavirus (COVID-19) au Québec..» (p. 3) Le document présente une recension des écrits au sujet du rétablissement à la pandémie pour les jeunes en difficulté, notamment ceux qui reçoivent des services de la protection de la jeunesse.

Questions/Hypothèses :
L’étude tente de répondre à la question suivante: «[l]ors de la phase de rétablissement d’une pandémie ou d’une crise sanitaire similaire, quels sont les services à maintenir, à remettre en place et à déployer afin de répondre aux besoins des jeunes en difficulté et favoriser un retour à la vie normale?» (p. 5-6)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«La recherche a été effectuée dans les bases de données Medline et PsycINFO […].» (p. 6) «Au total, sept documents pouvant être utiles pour orienter les services offerts aux jeunes en difficulté et à leur famille à la suite de la pandémie actuelle et favoriser le retour à la vie normale chez ces personnes ont été repérés, dont un rapport gouvernemental, cinq fiches d’information et un cadre de référence.» (p. 7)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

La recension révèle que «[l]e contexte de la pandémie affecte grandement les enfants et les jeunes, et plus particulièrement ceux recevant des services en protection de l’enfance en raison de leur vulnérabilité. Afin d’assurer la sécurité et la protection de ces enfants, ces services sont maintenus pendant la pandémie, parfois avec certains ajustements de pratiques en respect des consignes sanitaires prescrites: [l]es suivis sont priorisés en fonction du niveau de risque et de vulnérabilité des situations à haut risque [et les] contacts (par des moyens technologiques ou en personne) sont maintenus auprès des enfants et des familles vivant des situations à haut risque. [Lors de] la phase de rétablissement, il serait important de maintenir les services qui ont été mis en place pendant la crise pour répondre aux besoins des enfants et des familles ainsi que de mettre en place des services pour répondre à de nouveaux besoins, notamment sur la problématique du trauma exacerbée par la détresse émotionnelle vécue pendant la pandémie.» (p. 3) En outre, sur le plan organisationnel, «les collaborations entre les différents partenaires clés des communautés devraient être optimisées pour renforcer la capacité de répondre aux besoins des enfants, des jeunes et des familles en situation de vulnérabilité.» (p. 4)