Comment aider les jeunes atteints de psychose à éviter l’itinérance ?

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Comment aider les jeunes atteints de psychose à éviter l’itinérance ?s

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Référence bibliographique [22014]

Deschênes, Julie Marguerite, Roy, Laurence, Girard, Nicolas et Abdel-Baki, Amal. 2021. «Comment aider les jeunes atteints de psychose à éviter l’itinérance ? ». Santé Mentale au Québec, vol. 46, no 2, p. 189-216.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[C]et article cherche à stimuler une réflexion chez les acteurs impliqués concernant l’organisation des services et les interventions à privilégier auprès des jeunes vivant un premier épisode de psychose et une situation d’instabilité résidentielle ou d’itinérance [JPEPIIR]. L’objectif de l’article est de faire un survol de la littérature sur la situation de ces jeunes et de leurs besoins, des défis auxquels ils font face dans leur trajectoire de soins et de différentes interventions à considérer auprès d’eux pour prévenir l’itinérance ou en sortir.» (p. 189)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Cette revue de littérature présente une synthèse narrative des articles issus de revues de littérature ou d’études primaires publiées en français ou en anglais entre 1995 et mars 2021 en se concentrant plus spécifiquement sur les services et les pratiques d’intervention mises en œuvre au Québec dans les dernières années.» (p. 189-190)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


La revue de la littérature montre que «[l]’implication des services de protection de la jeunesse et les placements hors de la famille d’origine sont fréquents dans la trajectoire vers l’itinérance des JPEP [jeunes vivant un premier épisode psychotique] (Levesque et Abdel-Baki, 2020; Dore-Gauthier et coll., 2020). Lors de leur admission en PPEP [programme d’intervention pour premiers épisodes psychotiques], les JPEPIIR ont des contacts moins fréquents avec les membres de leur famille, souhaitent moins impliquer leur famille dans leur traitement, ont moins de soutien social, sont moins éduqués, sont moins susceptibles d’être aux études ou en emploi et ont davantage de démêlés judiciaires que les JPEP qui ne sont pas en situation d’itinérance […].» (p. 195) Selon les auteures, «[l]’implication des familles et des proches dans les services et les interventions familiales telles que préconisées par les PPEP s’avèrent pertinentes notamment pour faciliter la reprise des contacts avec la famille, favoriser le développement d’un réseau social ou mettre en place un filet de sécurité.» (p. 203)