Chercher ses origines sur Facebook : quels liens entre les médias sociaux et la quête des origines en adoption internationale ?

Chercher ses origines sur Facebook : quels liens entre les médias sociaux et la quête des origines en adoption internationale ?

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Référence bibliographique [21995]

Thomson-Sweeny, Johanne. 2021. «Chercher ses origines sur Facebook : quels liens entre les médias sociaux et la quête des origines en adoption internationale ? ». Enfances, Familles, Générations, no 37, p. 1-16.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de l’étude est de comprendre la quête des origines grâce à l’expérience vécue et les perceptions chez les adultes adoptés à l’international à la suite d’un contact avec leur famille biologique initié à travers les médias sociaux.» (p. 6)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les données exposées dans cet article proviennent d’une étude qualitative réalisée auprès de huit adultes québécois adoptés à l’étranger.» (p. 6) «Les huit participants avaient entre 22 et 37 ans au moment de l’étude, avec une moyenne d’âge de 29.5 ans, et ont été adoptés entre 1980 et 2002 [dans le Grand Montréal].» (p. 7)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les résultats de l’étude montrent que les médias sociaux ont une influence importante sur la quête des origines des participants, car grâce à ces outils, ils peuvent réaliser leur recherche de manière plus rapide et indépendante. De plus, les médias sociaux leur permettent de surmonter les enjeux légaux, politiques, administratifs et culturels propres à l’adoption internationale en matière d’accès aux origines rendant l’accès aux informations plus difficile. Les médias sociaux sont accessibles et demandent peu de ressources pour les personnes adoptées et la famille biologique. Un contact plus facile et direct entre la personne adoptée et la famille biologique, le développement des relations et des réponses à leurs questions sont davantage possibles. Pour les participants, leurs origines détiennent une place centrale dans leur vie et dans leurs réflexions identitaires. Le contact numérique que les participants ont vécu avec leur famille biologique leur a permis de trouver un ancrage pour leurs questionnements identitaires. Toutefois, la nature imprévisible et envahissante des médias sociaux peut causer beaucoup de tort. Le contact numérique peut être déstabilisant sur différents plans pour les personnes adoptées. À partir de l’expérience des participantes, le contact numérique est à utiliser avec prudence, réflexion et préparation psychologique. Les personnes adoptées ont besoin d’être mieux encadrées afin de pouvoir bien gérer les répercussions potentielles associées à ce contact.» (p. 15-16)