« Brisons les chaînes! » Quarante ans de lutte pour les aides familiales

« Brisons les chaînes! » Quarante ans de lutte pour les aides familiales

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« Brisons les chaînes! » Quarante ans de lutte pour les aides familialess

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Référence bibliographique [21982]

Dumont-Robillard, Myriam. 2018. «« Brisons les chaînes! » Quarante ans de lutte pour les aides familiales». Dans Travail invisible : portraits d’une lutte féministe inachevée , sous la dir. de Camille Robert et Toupin, Louise, p. 103-118. Montréal: Les Éditions du remue-ménage.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans ce chapitre, l’autrice expose les luttes menées depuis quarante ans par l’Association pour la défense des droits du personnel domestique (ADDPD), opérant aussi sous le nom d’Association des aides familiales du Québec (AAFQ). Elle aborde également les rouages du système en place au pays en ce qui concerne les droits de ces aides familiales.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Ce chapitre illustre que, «[g]râce au travail acharné de ses membres, bénévoles et employé.e.s et à l’appui de plusieurs individus et organisations au Québec et dans tout le Canada, l’ADDPD/AAFQ a réalisé plusieurs gains au cours des dernières années dans la défense des droits des aides familiales. Par de nombreux moyens de pression et activités d’éducation populaire, l’Association a grandement contribué à l’inclusion des aides familiales dans la Loi sur les normes du travail ainsi qu’à l’assouplissement de plusieurs critères restrictifs des divers programmes fédéraux régissant les aides familiales migrantes. L’Association a également été un chef de file dans la conscientisation populaire sur la question de la traite des aides familiales, notamment par l’organisation en 2008 d’un forum public sur ce phénomène, ainsi que par la publication d’une guide intitulé Trafic, traite et esclavage moderne des aides familiales migrantes.» (p. 114) Malgré «[les] gains obtenus en matière de valorisation des aides familiales et de leur travail, la route vers la pleine reconnaissance économique, politique et sociale de celles-ci demeure encore longue et parsemée d’embûches. Le cadre législatif actuellement en vigueur au Canada et au Québec et les violations des droits et libertés fondamentaux de ces travailleuses constituent sans aucun doute des obstacles majeurs à cette reconnaissance.» (p. 115-116)