Troubles des conduites alimentaires et parentalité

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Référence bibliographique [21933]

Aimé, Annie, Cotton, Karine et Ricard, Marie-Michèle. 2021. «Troubles des conduites alimentaires et parentalité». Dans Trouble mental chez le parent : enjeux familiaux et implications cliniques , sous la dir. de Geneviève Piché, Villatte, Aude et Bourque, Sonia, p. 97-114. Québec: Les Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[L]e présent chapitre fait état des caractéristiques cliniques des TCA [troubles des conduites alimentaires], de leurs effets possibles et de leurs conséquences sur la famille et son fonctionnement. Il présente ensuite des interventions permettant de sensibiliser les parents à leur rôle de modèle et de prévenir l’apparition de problèmes d’alimentation chez les enfants.» (p. 98)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«En somme, la prévalence estimée de parents aux prises avec un TCA ainsi que les risques associés à la présence de la maladie sur le fœtus et sur le développement de l’enfant appuient la pertinence d’aborder de front les comportements problématiques avec ces parents avant la grossesse, pendant celle-ci et une fois que l’enfant est né. Cela s’avère d’autant plus important considérant que le développement de l’enfant est influencé par les comportements, obsessions et attitudes problématiques propres au TCA de son parent et qu’il peut avoir tendance à développer des comportements semblables. L’intervention doit prendre en compte le fait que le parent aux prises avec un TCA possède en lui le désir de protéger son enfant afin qu’il ne développe pas de comportements problématiques, même si cela implique une certaine forme de conflit avec les comportements dictés par le TCA. Traiter ce trouble chez le parent qui en est atteint et outiller ce dernier dans son rôle parental revêt donc une importance cruciale afin de prévenir le développement d’une image corporelle négative et de comportements alimentaires problématiques chez l’enfant. Cela a par ailleurs le potentiel de renforcer le sentiment d’efficacité parentale et de favoriser une saine relation parent-enfant.» (p. 113-114)