Stress post-migratoire chez la mère et attachement de l’enfant

Stress post-migratoire chez la mère et attachement de l’enfant

Stress post-migratoire chez la mère et attachement de l’enfant

Stress post-migratoire chez la mère et attachement de l’enfants

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Référence bibliographique [21922]

Lecompte, Vanessa et Rousseau, Cécile. 2021. «Stress post-migratoire chez la mère et attachement de l’enfant». Dans Trouble mental chez le parent : enjeux familiaux et implications cliniques , sous la dir. de Geneviève Piché, Villatte, Aude et Bourque, Sonia, p. 167-185. Québec: Les Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce chapitre a «pour objectif général de décrire les enjeux liés à la parentalité et à la santé mentale dans un contexte de stress post-migratoire important, et de décrire les répercussions de ces facteurs de vulnérabilité sur l’attachement de l’enfant.» (p. 167)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Ce chapitre présente trois études de cas de relations mère-enfant en contexte post-migratoire. «[L]es comportements d’attachement ont été évalués à partir d’une séquence de jeux libres filmée durant 15 minutes et codifiée […]. Ces données ont été récoltées dans le cadre d’un projet de recherche réalisé au CLSC [centre local de services communautaires] de Parc-Extension, à Montréal.» (p. 174-175)

Instruments :
- Questionnaires
- Grille d’analyse

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Selon les autrices, «[à] la lumière des difficultés observées au terme de ce projet de recherche, autant chez la mère qu’au niveau de la dyade mère-enfant, certaines pistes d’intervention adaptées à cette population peuvent être proposées. Dans un premier temps, les mères rapportent un isolement social important. Il serait donc d’intérêt de favoriser un lieu de rencontre et d’échange informel où ces mères pourraient se retrouver et échanger entre elles.» (p. 181) De plus, «[m]algré les nombreux facteurs de vulnérabilité, il est important de retenir le dévouement de ces mères pour offrir un avenir meilleur à leur enfant. Au-delà des difficultés vécues, leur participation dans la vie de l’enfant constitue un levier thérapeutique important, et le but premier de toute intervention est de favoriser un sentiment de compétence et de confiance. Avec un peu d’aide, ces femmes se découvrent souvent des forces insoupçonnées qui les rendent résilientes à bien des niveaux. Finalement, doter ces mères des outils nécessaires pour favoriser leur bien-être et celui de leur enfant passe aussi par la valorisation des connaissances et des pratiques qui sont propres à leur culture.» (p. 184-185)