Regard sur la santé psychologique et les comportements de parents ayant vécu une perte périnatale avant la naissance de leur enfant

Regard sur la santé psychologique et les comportements de parents ayant vécu une perte périnatale avant la naissance de leur enfant

Regard sur la santé psychologique et les comportements de parents ayant vécu une perte périnatale avant la naissance de leur enfant

Regard sur la santé psychologique et les comportements de parents ayant vécu une perte périnatale avant la naissance de leur enfants

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Référence bibliographique [21916]

Champeau, Laurence. 2021. «Regard sur la santé psychologique et les comportements de parents ayant vécu une perte périnatale avant la naissance de leur enfant». Mémoire doctoral, Québec, Université Laval, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce mémoire doctoral vise à mieux comprendre les relations entre la perte périnatale (c.-à-d., une fausse-couche, une mort fœtale, un décès néonatal ou une interruption médicale de grossesse), les symptômes psychologiques et les comportements manifestés par les parents après la naissance d’un enfant en santé. Plus particulièrement, le premier objectif de ce mémoire est de comparer l’intensité de divers symptômes psychologiques (somatiques, obsessionnels-compulsifs, dépressifs, anxieux, hostiles, psychotiques, d’anxiété phobique, de sensibilité interpersonnelle et d’idéation paranoïde) des pères et des mères ayant vécu au moins une perte périnatale à celle de parents qui n’en ont pas vécu, et ce, six mois après la naissance d’un enfant en santé. […] Le second objectif est de comparer les niveaux de soutien à l’autonomie, de contrôle et de laissez-faire des pères et des mères ayant vécu au moins une perte périnatale à ceux de parents n’ayant aucun antécédent de perte périnatale.» (p. 18-19)

Questions/Hypothèses :
En ce qui concerne l’hypothèse du premier objectif, «[i]l est attendu que les pères et les mères qui ont vécu au moins une perte périnatale présenteront des niveaux plus élevés de symptômes psychologiques que ceux qui n’en ont pas vécu et que leur symptomatologie psychologique globale sera plus intense.» (p. 18) Concernant le second objectif, «[l]’hypothèse envisagée est que les pères et les mères ayant un historique de perte présenteront un degré de soutien à l’autonomie plus faible que les pères et les mères n’en ayant pas vécu.» (p. 19)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’échantillon de la présente étude est composé de 98 familles (89 pères et 97 mères) qui ont participé à deux rencontres. Les pères de l’échantillon ont entre 25 et 44 ans […] et les mères entre 22 et 40 ans […]. Au total, 20 % des pères et 16 % des mères sont nés ailleurs qu’au Canada.» (p. 22)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


À la lumière de sa recherche, l’autrice constate que sur le plan psychologique «les pères ayant vécu une perte (n = 29) ont tendance à rapporter plus de symptômes anxieux que les pères qui n’en ont pas vécu. Chez les mères (30 ayant vécu une perte), la perte est associée à des symptômes psychologiques globalement plus intenses et incluant de l’obsession-compulsion, de la sensibilité interpersonnelle, de l’anxiété phobique, de l’idéation paranoïde et du psychotisme. Sur le plan comportemental, les résultats démontrent que les pères qui ont vécu plusieurs pertes font preuve de plus de laissez-faire en interaction avec leur enfant que les pères qui n’en ont pas vécu ou qui en ont vécu juste une tandis que les mères qui ont vécu plus d’une perte font preuve de moins de laissez-faire.» (p. ii)