1. Objectifs

Intentions :
«Cette étude […] a pour objectif d’examiner si l’environnement social (famille, amis, école et communauté) est associé à la santé mentale positive chez les élèves du secondaire du Québec […].» (p. 3)

Questions/Hypothèses :
Les auteurs de l’étude postulent «que la qualité de l’environnement social a une incidence sur le développement et la santé des jeunes (California Healthy Kids Survey [CHKS], 2003) et, par extension, sur leur santé mentale positive.» (p. 2)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«L’étude est représentative des élèves du secondaire du Québec inscrits au secteur des jeunes (n = 31 153). Les données proviennent de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2016-2017 (EQSJS), menée par l’ISQ [Institut de la statistique du Québec] (Plante et autres, 2018).» (p. 4)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«Les résultats indiquent que les quatre environnements sociaux (famille, amis, école, communauté) des élèves s’avèrent liés à l’état de leur santé mentale positive. Il existe un lien étroit entre le soutien apporté par les parents ou autres adultes de la maison et la santé mentale positive des élèves. Même si les élèves développent leur autonomie à l’adolescence, le soutien social reçu de la famille demeure primordial. Ainsi, selon les résultats de cette étude, les élèves qui bénéficient d’un soutien social élevé dans la famille ont une meilleure santé mentale positive (santé mentale florissante ou modérément bonne). […] Par contre, dans la présente étude, le fait que les parents savent où et avec qui est leur enfant (supervision parentale) ne semble pas entrer en ligne de compte quand il s’agit de distinguer la santé mentale florissante ou modérément bonne de la santé mentale languissante.» (p. 8)