Pratiques parentales associées à la comorbidité trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité et trouble anxieux chez des enfants de 8 à 12 ans : une revue systématique

Pratiques parentales associées à la comorbidité trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité et trouble anxieux chez des enfants de 8 à 12 ans : une revue systématique

Pratiques parentales associées à la comorbidité trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité et trouble anxieux chez des enfants de 8 à 12 ans : une revue systématique

Pratiques parentales associées à la comorbidité trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité et trouble anxieux chez des enfants de 8 à 12 ans : une revue systématiques

| Ajouter

Référence bibliographique [21905]

Vohl, Geneviève. 2020. «Pratiques parentales associées à la comorbidité trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité et trouble anxieux chez des enfants de 8 à 12 ans : une revue systématique». Mémoire doctoral, Québec, Université Laval, École de psychologie.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de cette revue systématique est d’identifier les pratiques parentales associées à la comorbidité TDAH [trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité] et trouble anxieux chez des enfants d’âge scolaire.» (p. 17)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Afin de réaliser la recension d’articles, les banques de données électroniques utilisées ont été Ovid PsycInfo[PsycNet], Ovid Medline[PubMed], ainsi qu’Embase.» (p. 9) De plus, afin de tenir compte de la littérature grise, «des recherches ont été effectuées sur ProQuest Dissertations and Thesis (Higgins et Green, 2011) et Google Scholar. En tout, 9 documents ont été retenus.» (p. 10)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


La recension révèle «que les parents d’enfants qui ont la comorbidité TDAH et trouble anxieux sont plus enclins que les parents d’enfants qui n’ont pas de psychopathologie à exprimer des émotions négatives envers leur enfant. Ils peuvent par exemple être plus négatifs et rejetant en plus d’exprimer des émotions disproportionnées par rapport à la situation réelle vécue. L’implication parentale reliée au concept de soins est décrite comme absence [sic], excessive ou inadaptée à l’âge de l’enfant. Ceci fait en sorte que ces enfants vivent dans un milieu où il y a moins de chaleur parentale et où l’indépendance n’est pas soutenue adéquatement. La cohésion familiale est alors plus faible entre les parents et l’enfant. Ce phénomène est représenté par des pratiques disciplinaires inconstantes et incohérentes. Les pratiques parentales négatives sont donc diverses. Elles couvrent autant le manque de soins que la surprotection et la négligence. […] Quant à elles, les pratiques parentales positives […] sont considérées comme des facteurs de protection de la survenue d’un trouble anxieux comorbide à un TDAH chez l’enfant. En effet, des associations entre des émotions parentales positives exprimées […] et une diminution du risque d’apparition d’un trouble anxieux comorbide à un TDAH est recensé. L’implication parentale positive amène une protection contre le manque de cohésion et d’harmonie familiale.» (p. 48)