Parentalité-conflit-résolution : un modèle d’intervention psychothérapeutique et interdisciplinaire
Parentalité-conflit-résolution : un modèle d’intervention psychothérapeutique et interdisciplinaire
Parentalité-conflit-résolution : un modèle d’intervention psychothérapeutique et interdisciplinaire
Parentalité-conflit-résolution : un modèle d’intervention psychothérapeutique et interdisciplinaires
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Référence bibliographique [21896]
Cyr, Francine, Poitras, Karine, Godbout, Élisabeth et Baude, Amandine. 2021. «Parentalité-conflit-résolution : un modèle d’intervention psychothérapeutique et interdisciplinaire ». Revue Québécoise de Psychologie, vol. 42, no 2, p. 145-166.
Intentions : Dans cet article, les autrices décrivent les «différentes composantes du protocole PCR [Parentalité-Conflit-Résolution] et défis qui y sont associés, notamment au niveau de l’interdisciplinarité, ainsi que des limites de la confidentialité et de l’établissement de l’alliance thérapeutique sont présentés. [Elles abordent] ensuite les composantes jugées essentielles au succès de l’intervention et l’importance de bien cibler les familles admises à ce protocole. Enfin, [elles formulent] diverses recommandations en vue d’optimiser le potentiel du PCR dans l’avenir.» (p. 145)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon se compose de «huit familles […], de même que 12 avocats, trois psychologues et quatre juges impliqués dans le protocole d’intervention [PCR].» (p. 145) Ce protocole «fut développé et mis en place entre 2014 et 2016 à la Cour Supérieure du district judiciaire de Québec.» (p. 148)
Type de traitement des données : Analyse statistique Analyse de contenu
3. Résumé
«Divers constats se dégagent des données de recherche recueillies et [amènent les autrices] à formuler des recommandations, si le déploiement à large échelle de ce modèle d’intervention psychojudiciaire était mis de l’avant. [D’abord, force] est de constater qu’il y a des risques importants à ne pas effectuer un triage serré des situations familiales hautement conflictuelles, impliquant une coparentalité dysfonctionnelle et une rupture de lien parent-enfant. Or, le dépistage de ces risques pourrait être grandement amélioré par l’utilisation d’un outil de triage “à large spectre”, permettant d’identifier notamment la violence conjugale post-séparation et les problèmes de santé mentale des parents et des enfants, de même que les risques au plan de leur sécurité […]. [Par ailleurs, malgré] la générosité apparente des services psychosociaux offerts, le temps alloué aux familles semble insuffisant pour produire des changements significatifs et durables. Ce constat confirme que des interventions à long terme et le maintien d’un suivi ponctuel sont nécessaires pour réussir à effectuer des changements significatifs dans ces dynamiques hautement conflictuelles […]. [De plus, les] mérites de la collaboration interprofessionnelle et la nécessité d’une intervention psychothérapeutique systémique, particulièrement dans les dossiers très conflictuels, devraient faire partie du curriculum de formation de tout intervenant, du domaine psychosocial ou judiciaire, qui souhaite s’engager dans une telle pratique.» (p. 158-159)