1. Objectifs

Intentions :
«Ce projet de recherche vise donc à examiner et à décrire le lien entre les stratégies d’ajustement, le niveau de stress et la santé mentale de mères et de pères d’un enfant d’âge scolaire ayant une DI [déficience intellectuelle].» (p. 8)

Questions/Hypothèses :
La question suivante guide la présente recherche: «Est-ce que le rôle des stratégies d’ajustement (médiateur ou modérateur) dans la relation entre le stress et les indicateurs de santé mentale (détresse et bien-être psychologique) diffère pour les mères et les pères d’un enfant ayant une DI?» (p. 40)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«L’échantillon comprend 111 mères et 88 pères d’un enfant âgé de 5 à 21 ans ayant une DI (voir Tableau 1). Parmi ceux-ci, 86,4 % des participants vivent en couple. Leur moyenne d’âge est de 43,01 ans […]. Les pères sont significativement plus âgés que les mères […]. Ils sont également plus nombreux (83 %) que les mères (54,1 %) à être actifs sur le marché du travail […].» (p. 41)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«Cette étude visait, dans un premier temps, à vérifier si les mères d’un enfant ayant une DI vivent davantage de stress et de détresse psychologique que les pères et rapportent un niveau de bien-être psychologique plus bas que celui des pères. Les résultats ont partiellement confirmé cette hypothèse puisque les mères d’un enfant ayant une DI vivent effectivement des niveaux de stress et de détresse psychologique plus élevés que les pères. Par contre, les résultats ne révèlent pas de différence significative entre les parents sur le niveau de bien-être psychologique.» (p. 50) De plus, «[l]es résultats indiquent que ce serait plutôt les mères qui utiliseraient davantage cette forme de stratégies. En effet, puisque ces dernières sont responsables de l’éducation et des soins prodigués à l’enfant, elles sont plus enclines à demander de l’aide à des professionnels ou du soutien familial, à chercher des stratégies pour agir directement sur les problèmes de comportements ou en lien avec les soins, à mettre en place ou à participer à la mise en place de stratégies éducatives, et ainsi, par le fait même, à appliquer des stratégies centrées sur la résolution de problèmes […].» (p. 51-52)