Référence bibliographique [21884]
Piché, Geneviève, Villatte, Aude et Habib, Rima. 2021. «Les meilleures pratiques préventives ciblant les enfants, adolescents et jeunes adultes vivant avec un parent ayant un trouble mental». Dans Trouble mental chez le parent : enjeux familiaux et implications cliniques , sous la dir. de Geneviève Piché, Villatte, Aude et Bourque, Sonia, p. 315-341. Québec: Les presses de l’Université Laval.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
«Le premier objectif de ce chapitre est de rendre compte des interventions reconnues comme étant efficaces ou novatrices au Canada et à l’étranger. Un second objectif consiste à mettre en valeur les interventions développées depuis quelques années au Québec.» (p. 316)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
Pour répondre au premier objectif, «[l]e choix des interventions présentées dans ce chapitre repose sur une recension des écrits produite au cours de l’hiver 2021 grâce à une recherche documentaire réalisée dans différentes bases de données (Academic Search complete, CINAHL, PsycINFO, SAGE Journals, Taylor et Francis, Érudit et Cairn).» (p. 317) Pour répondre au second objectif, les autrices présentent trois projets mis en place au Québec: le programme de La Boussole, Mon enfant et moi et FAMILLE+.
Type de traitement des données :
Réflexion critique
3. Résumé
Selon les autrices, «la recension souligne l’existence d’une grande variabilité d’interventions préventives ayant été développées aux États-Unis, en Australie et dans certains pays européens, en termes de formats offerts (en individuel, en famille, en groupe, sur Internet), de lieux (à domicile, à la clinique, à l’école, en camp de vacances) et d’intensité (ex.: une seule rencontre versus douze rencontres).» (p. 338) De plus, «[d]es travaux menés dans les pays chefs de file montrent que [l]es intervenants ne reconnaissent pas toujours l’importance d’intervenir auprès des jeunes ayant un PTM [parent ayant un trouble mental] et leurs familles. Ils estiment également manquer de connaissances, de temps et de ressources pour intervenir efficacement auprès d’eux. Également, pour certains, la crainte d’affecter négativement l’alliance thérapeutique avec leurs clients est un obstacle les empêchant d’intervenir auprès des JPTM [jeunes vivant avec un parent ayant un trouble mental] ou les amenant à avoir une résistance à le faire (Lauritzen et collab., 2014; Maybery et Reupert, 2006). Au Québec, quelques travaux exploratoires appuient en partie ces résultats (Carrière et collab., 2010; Laporte et collab., 2012) et démontrent le travail qui reste à faire afin de développer l’intervention auprès de cette clientèle.» (p. 341)