Les épisodes explosifs chez les enfants ayant un syndrome de Gilles de la Tourette : effet d’une thérapie sur le fonctionnement familial et exploration de l’incidence des troubles associés sur l’efficacité du traitement

Les épisodes explosifs chez les enfants ayant un syndrome de Gilles de la Tourette : effet d’une thérapie sur le fonctionnement familial et exploration de l’incidence des troubles associés sur l’efficacité du traitement

Les épisodes explosifs chez les enfants ayant un syndrome de Gilles de la Tourette : effet d’une thérapie sur le fonctionnement familial et exploration de l’incidence des troubles associés sur l’efficacité du traitement

Les épisodes explosifs chez les enfants ayant un syndrome de Gilles de la Tourette : effet d’une thérapie sur le fonctionnement familial et exploration de l’incidence des troubles associés sur l’efficacité du traitements

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Référence bibliographique [21881]

Blanchet, Mathieu M. 2021. «Les épisodes explosifs chez les enfants ayant un syndrome de Gilles de la Tourette : effet d’une thérapie sur le fonctionnement familial et exploration de l’incidence des troubles associés sur l’efficacité du traitement». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette thèse par articles «vise à mieux comprendre les répercussions qui entourent les ÉE [épisodes explosifs], autant sur le milieu familial des enfants ayant un SGT [syndrome de Gilles de la Tourette] que sur les éléments pouvant nuire ou interférer dans le traitement.» (p. 24) Le premier article «examine la relation entre l’efficacité d’un traitement visant la réduction des ÉE d’enfants ayant un SGT et les bénéfices secondaires encourus sur le fonctionnement familial.» (p. 24-25) Le deuxième article «examine le rôle de la sévérité des symptômes du TDAH [trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité] et des symptômes du TOC [trouble obsessionnel-compulsif] dans la réponse à une intervention visant la réduction des ÉE chez les enfants ayant un SGT.» (p. 25)

Questions/Hypothèses :
Dans le cadre du premier article, «[i]l est attendu que la mise en place d’une intervention visant à réduire ces symptômes permettrait d’améliorer subséquemment le fonctionnement familial global.» (p. 25) Dans le deuxième article, «[l]’hypothèse veut que la sévérité des symptômes du TDAH interfère davantage que la sévérité des symptômes du TOC […].» (p. 25)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon pour les deux articles est composé de 19 enfants âgés de 8 à 14 ans, ayant un diagnostic de SGT et des ÉE.

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«De façon générale, les résultats confirment les hypothèses et montrent une amélioration du fonctionnement familial. Spécifiquement, une amélioration de la participation de la famille ainsi que de la qualité des relations entre les membres de la famille après la thérapie est observée, en plus d’une diminution de la détresse parentale.» (p. 91) Les résultats du premier article «montrent une réduction de la détresse parentale à la suite de l’intervention, nonobstant de leur groupe d’assignation. Par ailleurs, la thérapie spécifique à la réduction des ÉE montre une amélioration significative quant à la participation et la qualité de l’intérêt des membres de la famille les uns par rapport aux autres.» (p. xii) «Les résultats [du deuxième article] montrent que la sévérité des symptômes du TDAH est négativement associée à la diminution des ÉE après l’intervention.» (p. xiii) Selon l’auteur, «le fait que les parents et enfants soient volontaires à participer à une thérapie peut jouer un rôle dans l’engagement de ceux-ci dans la thérapie, ce qui peut parfois être associé à une sévérité moindre. Il est également possible que les parents qui consultent spécifiquement pour les ÉE chez leur enfant ne soient pas en mesure de bien identifier les symptômes du TOC au début, puisqu’ils sont submergés ou envahis par les différentes préoccupations que peut entrainer la présence d’ÉE.» (p. 79)