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Référence bibliographique [21878]
Langlois, Valérie, Mubarak, Aliya, Cognard-Bessette, Solène, Stikarovska, Irena, Emond-Nakamura, Mutsuko, Paquette, Daniel, St-André, Martin et Cyr, Chantal. 2021. «Le rôle spécifique de la sensibilité maternelle comme facteur associé au risque de diagnostics cooccurrents chez l’enfant d’âge préscolaire ». Neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescence, vol. 69, no 5, p. 259-264.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
«L’objectif de cette étude est [...] d’examiner si la sensibilité, le stress et les symptômes dépressifs maternels sont associés à la présence de dx [diagnostics] cooccurrents chez des enfants d’âge préscolaire adressés en clinique pédopsychiatrique.» (p. 261)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
«L’échantillon est composé de 54 enfants (16 filles et 38 garçons) âgés en moyenne de 3,7 ans […] et leurs mères âgées en moyenne de 34,2 ans […]. Ces participants sont issus d’un plus grand échantillon de familles recrutées à la clinique de pédopsychiatrie 0–5 ans du Centre Hospitalier Universitaire Sainte-Justine (CHUSJ), une clinique spécialisée dans l’évaluation et le traitement des enfants présentant des troubles de comportement.» (p. 261) Des activités parents-enfants filmées ont été analysées dans le cadre de cette étude.
Instruments :
- Questionnaires
- Grille d’analyse
Type de traitement des données :
Analyse statistique
3. Résumé
Les autrices et les auteurs constatent, «dans [leur] échantillon à faible risque socio-économique, que les mères sont nombreuses à présenter des difficultés cliniques sur les plans de la sensibilité (39 %), du stress parental (67 %) et de la dépression (43 %). Parmi ces facteurs de risque, [cette] étude indique cependant que seule la sensibilité maternelle est associée significativement à la cooccurrence de diagnostics. Précisément, les enfants exposés à une mère moins sensible sont jusqu’à deux fois plus à risque de présenter une cooccurrence de diagnostics que ceux avec une mère plus sensible. […] Par ailleurs, […] les résultats sur le stress parental et les symptômes dépressifs ont montré des effets marginaux. Ainsi, des degrés de stress parental et de symptômes dépressifs plus élevés chez les mères tendent aussi à être associés à la cooccurrence de diagnostics psychiatriques chez l’enfant. […] Malgré ces liens marginaux, il demeure que [les] résultats indiquent que la qualité des réponses parentales aux besoins des enfants a un apport plus important dans notre compréhension du phénomène des troubles cooccurrents que le stress parental ou les symptômes dépressifs du parent.» (p. 263)