La qualité de vie des enfants présentant le syndrome de Gilles de la Tourette

La qualité de vie des enfants présentant le syndrome de Gilles de la Tourette

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La qualité de vie des enfants présentant le syndrome de Gilles de la Tourettes

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Référence bibliographique [21875]

J.-Nolin, Gabrielle. 2021. «La qualité de vie des enfants présentant le syndrome de Gilles de la Tourette». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette thèse par articles et composée de trois articles, dont le deuxième fait l’objet de cette fiche. «L’objectif de [cette] étude est d’évaluer l’effet de différentes variables sur la qualité de vie d’enfants ayant le SGT [syndrome de Gilles de la Tourette], notamment des variables symptomatiques, personnelles et familiales.» (p. 75)

Questions/Hypothèses :
«Les hypothèses [du deuxième article] sont les suivantes: 1) des symptômes de tics ou de troubles associés (TOC [trouble obsessionnel-compulsif] et TDAH [trouble de déficit de l’attention/hyperactivité]) plus sévères sont associés à une meilleure qualité de vie des enfants ayant le SGT; 2) une estime de soi ou une qualité des relations familiales plus faibles sont associées à une moins bonne qualité de vie des enfants ayant le SGT.» (p. 75)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’échantillon de la présente étude inclut un total de 58 participants […], qui sont majoritairement des garçons (n=47).» (p. 75) Pour participer, les enfants doivent avoir entre 8 et 12 ans, avoir un diagnostic de SGT et prendre un médicament depuis au moins un mois avant le début de l’étude.

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Selon l’autrice, «c’est l’estime de soi qui se démarque dans la présente étude comme jouant un rôle central. Les symptômes de tics ainsi que les symptômes du TDAH ont également montré qu’ils étaient associés à une bonne qualité de vie; ce rôle est toutefois plus spécifique que l’estime de soi. Les hypothèses initiales concernant l’association des symptômes du TOC et de la qualité des relations familiales à la qualité de vie n’ont toutefois pas été confirmées dans la présente étude.» (p. 86-87) En effet, «la qualité des relations familiales et les symptômes concomitants du TOC n’ont pas été identifiés comme des variables associées à la qualité de vie des enfants ayant le SGT. Le score total à l’instrument de mesure évaluant la qualité des relations familiales des participants à l’étude était deux fois plus élevé que celui d’un échantillon d’étudiants tout venant (Untas et al., 2011). Ces résultats révèlent que les enfants recrutés dans la présente étude rapportent somme toute une bonne qualité de leurs relations familiales et ne permettent donc pas de statuer sur la relation entre cette variable et la qualité de vie.» (p. 90)