La qualité de vie d’enfants avec le syndrome de Gilles de la tourette
La qualité de vie d’enfants avec le syndrome de Gilles de la tourette
La qualité de vie d’enfants avec le syndrome de Gilles de la tourette
La qualité de vie d’enfants avec le syndrome de Gilles de la tourettes
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Référence bibliographique [21874]
J.-Nolin, Gabrielle et Leclerc, Julie. 2021. «La qualité de vie d’enfants avec le syndrome de Gilles de la tourette ». Revue Québécoise de Psychologie, vol. 42, no 1, p. 171-194.
Intentions : «L’objectif de la présente étude est d’évaluer l’effet de différentes variables sur la qualité de vie d’enfants ayant le SGT [syndrome de Gilles de la Tourette], notamment des variables symptomatiques, personnelles et familiales.» (p. 174)
Questions/Hypothèses : «Les hypothèses sont les suivantes: 1) des symptômes de tics ou de troubles associés (TOC [trouble obsessionnel-compulsif] et TDAH [trouble de déficit de l’attention/hyperactivité]) plus sévères sont associés à une meilleure qualité de vie des enfants ayant le SGT; 2) une estime de soi ou une qualité des relations familiales plus faibles sont associées à une moins bonne qualité de vie des enfants ayant le SGT.» (p. 174)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon de l’étude est composé de 58 enfants québécois âgés entre 8 et 12 ans qui ont reçu un diagnostic de SGT. La majorité d’entre eux (47 enfants) sont des garçons. Les participants ont été recrutés par l’entremise du Centre d’études sur les troubles obsessionnels compulsifs et les tics et grâce à l’Association québécoise du syndrome de la Tourette.
Instruments : Questionnaires
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Cette étude met en lumière le rôle central de l’estime de soi, tout en relevant le rôle plus spécifique de la sévérité des tics et des symptômes du TDAH, dans l’atteinte d’une qualité de vie optimale chez des enfants québécois avec le SGT […]. La présente étude illustre le portrait des familles avec un enfant avec le SGT de façon positive; les enfants recrutés rapportent avoir de bonnes relations familiales. Ces résultats mettent en évidence un plus grand rôle des variables personnelles dans l’atteinte d’une bonne qualité de vie chez les enfants avec le SGT, tout en révélant un moins grand rôle des variables systématiques et symptomatiques.» (p. 189-190) En bref, à «l’opposé de ce qui avait été prévu dans les hypothèses initiales, la qualité des relations familiales et les symptômes du TOC n’ont pas été identifiés comme des variables influençant la qualité de vie des enfants avec le SGT. La qualité des relations familiales des participants à l’étude était deux fois plus élevée que celle d’un échantillon d’étudiants tout venant [...]. Ces résultats révèlent que les enfants recrutés dans la présente étude rapportent somme toute une bonne qualité de leurs relations familiales et ne permettent donc pas de statuer sur la relation entre cette variable et la qualité de vie.» (p. 187)