Dyade d’attachement et violence psychologique chez des couples en psychothérapie
Dyade d’attachement et violence psychologique chez des couples en psychothérapie
Dyade d’attachement et violence psychologique chez des couples en psychothérapie
Dyade d’attachement et violence psychologique chez des couples en psychothérapies
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Référence bibliographique [21843]
Bellemare, Vincent. 2020. «Dyade d’attachement et violence psychologique chez des couples en psychothérapie». Mémoire doctoral, Québec, Université Laval, École de psychologie.
Intentions : «La présente étude a pour but d’examiner les relations entre les dimensions d’attachement de partenaires amoureux (i.e. anxiété d’abandon et évitement de l’intimité) et leurs niveaux perpétrés respectifs de VC [violence conjugale] psychologique.» (p. iii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «L’échantillon à l’étude se compose de 279 couples hétérosexuels qui consultent en psychothérapie conjugale au Service de consultation de l’École de psychologie de l’Université Laval. Les participants sont âgés de 18 ans et plus et sont mariés (40.2 %), en relation de cohabitation (50.6 %) ou vivant séparément (9.2%) depuis en moyenne 18 ans. La moyenne d’âge de l’échantillon est de 39.82 ans […].» (p. 21)
Instruments : Questionnaires
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
Dans cette recherche, «l’effet acteur significatif obtenu entre l’anxiété d’abandon d’un individu et ses propres comportements de VC psychologique est cohérent avec une grande majorité de conclusions similaires chez d’autres groupes de recherche […]. Il semblerait donc que le fait de présenter un haut niveau d’anxiété d’abandon, amenant la personne à avoir une sensibilité au rejet qui se traduit par une hypervigilance aux signaux de non-disponibilité du partenaire, pourrait l’encourager à recourir à la VC psychologique contre son partenaire. Ceci viendrait en quelque sorte calmer la détresse vécue et favoriser chez elle un sentiment de reprise de contrôle sur son partenaire devant des signes réels ou perçus d’abandon. En effet, la détresse peut s’apparenter à une perte de contrôle sur sa relation, poussant la personne à réagir de manière désespérée sans comprendre la plupart du temps ce qui l’a déclenchée. [Par ailleurs, la] relation dyadique négative entre l’évitement de l’intimité et la VC psychologique pourrait appuyer l’idée que la tendance à s’empêcher de s’invertir [sic] dans sa relation en prônant une attitude indépendante amènerait le partenaire, face à ce manque d’accessibilité et d’occasions pour entrer en conflit, à être moins tenté d’utiliser la violence. Il importe toutefois de nuancer cette hypothèse selon laquelle cette dimension pourrait s’apparenter à une stratégie de protection, étant donné la force de la relation observée et des potentiels risques à long terme […].» (p. 29-30)