Dépression parentale et conséquences sur la coparentalité

Dépression parentale et conséquences sur la coparentalité

Dépression parentale et conséquences sur la coparentalité

Dépression parentale et conséquences sur la coparentalités

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Référence bibliographique [21837]

Laurin, Julie, Perrier, Rachel, Laniel, Sophie et Morin, Laurence. 2021. «Dépression parentale et conséquences sur la coparentalité». Dans Trouble mental chez le parent : enjeux familiaux et implications cliniques , sous la dir. de Geneviève Piché, Villatte, Aude et Bourque, Sonia, p. 33-50. Québec: Les Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[C]e chapitre aborde les effets de la dépression parentale sur la qualité de la relation coparentale et, par le fait même, sur le développement des enfants.» (p. 34)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Selon les autrices, «les symptômes dépressifs d’un parent peuvent teinter la qualité de sa relation coparentale et affecter sa capacité à coopérer avec son partenaire pour l’éducation des enfants et pour la gestion de la vie familiale (Feinberg, 2003). En effet, la présence de dépression parentale, soit maternelle, paternelle ou les deux, est négativement liée à une relation coparentale coopérative et harmonieuse de manière longitudinale, de telle sorte que le fait d’être déprimé durant les premières années de vie de l’enfant est associé à un niveau de coopération relativement faible quelques années plus tard (Bronte-Tinkew et collab., 2007; Tissot et collab., 2017; Williams, 2018).» (p. 35) De plus, «[d]e nombreuses études démontrent que la dépression parentale est associée à des déficiences importantes chez l’enfant, telles que des difficultés d’adaptation scolaires, sociales et psychosociales, des problèmes intériorisés et extériorisés et un risque accru de développer une psychopathologie (ex.: Lieb et collab., 2002). En effet, les enfants de parents dépressifs ont environ trois fois plus de risques de vivre avec une dépression que les enfants de parents non dépressifs (Lieb et collab., 2002). La relation coparentale, surtout le soutien émotionnel et instrumental mutuel, est aussi importante pour la cohésion familiale et pour le développement de l’enfant (Feinberg, 2003).» (p. 39)