Agression sexuelle, santé mentale et parentalité : une perspective intergénérationnelle

Agression sexuelle, santé mentale et parentalité : une perspective intergénérationnelle

Agression sexuelle, santé mentale et parentalité : une perspective intergénérationnelle

Agression sexuelle, santé mentale et parentalité : une perspective intergénérationnelles

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Référence bibliographique [21820]

Baril, Karine et Daignault, Isabelle V. 2021. «Agression sexuelle, santé mentale et parentalité : une perspective intergénérationnelle». Dans Trouble mental chez le parent : enjeux familiaux et implications cliniques , sous la dir. de Geneviève Piché, Villatte, Aude et Bourque, Sonia, p. 209-229. Québec: Les Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’objectif de ce chapitre est «de recenser chez les parents plusieurs des conséquences associées au fait d’avoir été victime d’ASE [agression sexuelle pendant l’enfance] en matière de santé mentale.» (p. 228)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Selon les autrices, «[l]es difficultés des parents victimes d’ASE ont été décrites comme étant plus importantes et nombreuses lorsque ces expériences sont combinées à l’exposition à d’autres formes de violence vécues dans le passé ou le présent. Plusieurs facteurs exercent une influence sur la trajectoire de vie des adultes exposés à l’ASE et les différents modèles théoriques recensés permettent de cibler des distinctions entre les profils plus résilients et ceux qui se caractérisent par un risque accru de difficultés d’adaptation, de problèmes de santé mentale, de re-victimisation et de continuité intergénérationnelle. La parentalité chez les adultes victimes d’ASE a été abordée dans une perspective développementale, selon laquelle il s’agit d’une période de transition importante et de vulnérabilité sur le plan de la santé mentale. Au cours de cette période, les études ont permis de saisir que le rapport d’intimité et d’attachement que le parent développe dans sa relation avec son enfant peut évoquer, chez certains, des souvenirs douloureux et réactiver une certaine détresse latente.» (p. 228)