Effet comparé de l’exposition à la lecture parent-enfant avec un livre traditionnel ou un livre numérique enrichi sur la littéracie émergente au préscolaire

Effet comparé de l’exposition à la lecture parent-enfant avec un livre traditionnel ou un livre numérique enrichi sur la littéracie émergente au préscolaire

Effet comparé de l’exposition à la lecture parent-enfant avec un livre traditionnel ou un livre numérique enrichi sur la littéracie émergente au préscolaire

Effet comparé de l’exposition à la lecture parent-enfant avec un livre traditionnel ou un livre numérique enrichi sur la littéracie émergente au préscolaires

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Référence bibliographique [21811]

Maltais, Elizabeth. 2019. «Effet comparé de l’exposition à la lecture parent-enfant avec un livre traditionnel ou un livre numérique enrichi sur la littéracie émergente au préscolaire». Mémoire doctoral, Laval (Québec), Université Laval, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude vise à évaluer si la lecture parent-enfant a un avantage comparativement à un groupe contrôle sans exposition ainsi que d’évaluer si les livres numériques enrichis présentent un avantage par rapport à la lecture avec un livre traditionnel sur l’acquisition des habiletés en littéracie émergente chez [des] enfants [...].» (p. 1) «La littéracie émergente fait référence à l’acquisition graduelle des capacités en lecture et en écriture pendant la période préscolaire [...].» (p. 1)

Questions/Hypothèses :
Il est «attendu que […] les participants exposés aux livres allaient s’améliorer davantage aux différents tests mesurant la littéracie émergente comparés aux participants non exposés aux livres et que […] cette différence serait plus marquée pour les enfants exposés aux livres numériques enrichis.» (p. 28)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’échantillon est composé de 96 participants âgés entre 2.33 ans et 5.08 ans (M = 3.64; É.-T. = 0.64) dont 59 filles (61.5%) et 37 garçons (38.5%). Les participants ont été séparés en deux groupes expérimentaux de 31 et de 32 enfants ainsi qu’un groupe contrôle de 33 enfants appariés selon l’âge, le sexe et le niveau socioéconomique: 1) les parents ont fait la lecture avec trois histoires dans un format numérique enrichi sur tablette électronique, 2) les parents ont fait la lecture des mêmes histoires avec des livres traditionnels et 3) un groupe contrôle non exposé à la lecture des livres durant la même période. Le groupe exposé aux livres numériques enrichis comporte 19 filles et 12 garçons dont l’âge moyen est de 3.39 ans [...], le groupe exposé aux livres traditionnels est composé de 22 filles et 10 garçons âgés en moyenne de 3.76 ans [...] et le groupe contrôle est composé de 18 filles et de 15 garçons âgés en moyenne de 3.77 ans [...]. L’échantillon a été recruté via 18 centres de la petite enfance (CPE) de la ville de Québec» (p. 17)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les résultats ont montré une plus grande différence à la suite de l’exposition aux livres en ce qui concerne le test de vocabulaire et la somme des mots cibles comparativement au groupe n’ayant pas été exposé aux livres. De plus, les tailles d’effet étaient plus grandes pour le groupe exposé aux livres traditionnels, suggérant un effet bénéfique supérieur des livres traditionnels sur l’acquisition du vocabulaire.» (p. 28) «Ces résultats suggèrent que le contenu des livres numériques enrichis et les interactions parent-enfant autour de ces livres étaient moins bénéfiques pour la littéracie émergente que les livres traditionnels. Puis, les résultats ne montrent aucune différence dans le temps entre les groupes pour ce qui est de la conscience phonologique et de la connaissance des lettres. [Ceci] suggèr[e] qu’il est important, pour l’acquisition d’habiletés en littéracie émergente, d’exposer l’enfant à de l’enseignement explicite. Bref, les livres numériques enrichis ont le potentiel de favoriser le développement de la littéracie émergente à condition que son contenu bonifié soit bien réalisé, car ce dernier peut également diminuer l’effet de la lecture.» (p. 36)