1. Objectifs

Intentions :
Ce chapitre vise à dresser «un portrait du parent aux prises avec un TSPT [trouble de stress post-traumatique], les effets potentiels du TSPT sur les capacités et les compétences parentales de celui-ci, et les conséquences réelles sur la famille, la coparentalité et les modalités de garde.» (p. 30)

Questions/Hypothèses :
Le chapitre vise à répondre aux questions suivantes: «[q]uels sont les principaux symptômes et effets de ce trouble sur la personne et son environnement familial? Quelles sont les répercussions usuellement rencontrées sur les capacités parentales d’un parent aux prises avec un TSPT, sur les enfants de ce parent et sur la coparentalité avec l’autre parent?» (p. 30)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

«Les personnes aux prises avec un TSPT combinent souvent les difficultés retrouvées chez celles qui vivent les symptômes d’un trouble de l’humeur et d’un trouble anxieux, ce qui affecte potentiellement et significativement leurs capacités parentales selon la sévérité de la symptomatologie traumatique ressentie.» (p. 49) Par exemple, l’altération de la fonction émotionnelle «entraînera notamment des difficultés chez le parent sur son contrôle de soi et provoquera de l’impulsivité. De ceci découleront des difficultés du point de vue de l’encadrement, de la discipline et de l’autorité, de sa capacité à jouer et avoir du plaisir avec l’enfant, et, également, de ses attentes envers l’enfant.» (p. 49) En ce qui concerne la coparentalité, selon l’auteur, «il est impossible aux parents d’éviter certains désagréments à leur enfant dans une situation de rupture familiale. Cependant, ils peuvent aider certainement leur enfant en adoptant une attitude conciliante et respectueuse du besoin de l’enfant selon son âge et son stade de développement, notamment en faisant équipe avec l’autre parent […].» (p. 54) «Les modalités de garde des enfants, quant à elles, vont fluctuer en fonction de l’âge, des particularités propres des enfants […], du contexte familial […] et des particularités de chacun des parents […] et du développement d’un attachement sécuritaire auprès des deux parents.» (p. 53)