Traumas multiples et attachement: l’importance du retrait maternel dans les premières années de vie

Traumas multiples et attachement: l’importance du retrait maternel dans les premières années de vie

Traumas multiples et attachement: l’importance du retrait maternel dans les premières années de vie

Traumas multiples et attachement: l’importance du retrait maternel dans les premières années de vies

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Référence bibliographique [21771]

Bureau, Jean-François, Deneault, Audrey-Ann, Yurkowski, Kim et Lyons-Ruth, Karlen. 2018. «Traumas multiples et attachement: l’importance du retrait maternel dans les premières années de vie». Dans Trauma complexe : comprendre, évaluer et intervenir , sous la dir. de Tristan Milot, Collin-Vézina, Delphine et Godbout, Natacha, p. 117-136. Montréal: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce chapitre aborde le trauma caché «engendré par le retrait parental, soit aux conséquences à long terme découlant d’une indisponibilité psychologique de la figure d’attachement lors des interactions quotidiennes avec l’enfant au cours des premiers mois de vie.» (p. 118)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Les auteurs argumentent «que les comportements de retrait parental constituent, en soi, une forme de trauma psychologique qui joue un rôle important dans l’émergence des traumas complexes chez les enfants. [Ils démontrent] ainsi que les comportements de retrait maternel, en plus du trauma qu’ils peuvent induire chez l’enfant, sont une clé pour comprendre les effets néfastes et souvent persistants d’autres formes de traumas que peuvent vivre les enfants.» (p. 118) «Contrairement à l’hostilité parentale qui peut engendrer différentes réactions telles que des gestes d’agression et une réaction plus classique de réaction de stress post-traumatique, le retrait parental exercerait une influence sur l’enfant par l’absence de soutien et d’encadrement qu’il engendre. [Ces] parents retirés n’aident pas l’enfant à identifier et à gérer ses émotions, ni à développer des habiletés sociales et une réaction optimale au stress (axe HPS), ce qui pourrait expliquer le lien observé à long terme avec les troubles de personnalité antisociale et limite. De plus, cette absence de regard parental valorisant et attentionné suggère à l’enfant qu’il n’est pas digne d’intérêt, ce qui peut nuire à son estime de soi. [Ainsi, il] est possible que l’enfant reproduise l’état dissociatif du parent de par sa propre réaction de désorganisation, développant des épisodes dissociatifs à long terme […].» (p. 132)