1. Objectifs

Intentions :
Cette publication a pour objectif de «documenter les effets de l’utilisation des chiens d’assistance auprès des personnes présentant un TSA [trouble du spectre de l’autisme] ou un TSPT [trouble de stress post-traumatique]. [Elle vise également à] connaître les effets de la présence d’animaux de compagnie pour ces deux populations, afin d’apprécier la valeur ajoutée des chiens d’assistance.» (p. I)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«La recherche de l’information scientifique a été effectuée dans plusieurs bases de données: MEDLINE, EBM Reviews, PsycINFO, CINAHL Complete et Social Work Abstracts. […] La recherche a porté sur la littérature récente, publiée entre 2008 et janvier 2019.» (p. 11) «Au total, 38 publications ont été retenues, soit 21 pour le volet TSA et 17 pour le volet TSPT.» (p. i)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

Les résultats révèlent «que l’utilisation des chiens d’assistance et la présence d’animaux de compagnie peuvent avoir différents types d’effets chez les personnes présentant un TSA ou un TSPT, et leur famille.» (p. i) «Avec un niveau de preuve élevé, les résultats [montrent] que le chien d’assistance a des effets positifs sur les interactions et les habiletés sociales des jeunes ayant un TSA ainsi que sur la dynamique familiale. [De plus, ils] révèlent que le chien d’assistance influence positivement la sphère émotive du jeune et celle de ses parents […]. [Enfin, le] chien d’assistance [permet] d’améliorer les interactions sociales extérieures à la famille.» (p. ii) Également, les résultats «montrent que le chien d’assistance permet d’atténuer les symptômes du TSPT en général, les symptômes de reviviscence […], l’évitement des stimuli associés au traumatisme, les symptômes dépressifs et le sentiment de solitude et d’isolement. [Quelques] données laissent penser que le chien d’assistance pourrait permettre d’alléger le fardeau et les préoccupations des membres de la famille, bien que certains d’entre eux se sentent initialement ''déplacés'' ou ''remplacés'' par l’animal.» (p. III) Concernant les effets des animaux de compagnie chez les jeunes ayant un TSA et leur famille, les résultats «montrent que [l’animal] a des effets positifs sur la sphère émotive des jeunes […]. [L’animal de compagnie] permet également de réduire le stress parental, [et permet] d’améliorer le fonctionnement familial […].» (p. ii)