L’autonomie des jeunes âgés de 6 à 21 ans qui présentent une déficience intellectuelle

L’autonomie des jeunes âgés de 6 à 21 ans qui présentent une déficience intellectuelle

L’autonomie des jeunes âgés de 6 à 21 ans qui présentent une déficience intellectuelle

L’autonomie des jeunes âgés de 6 à 21 ans qui présentent une déficience intellectuelles

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Référence bibliographique [21757]

Boisvert, Isabelle, Lortie, Viviane, Mercier, Michel et Saury, Sybille. 2019. L’autonomie des jeunes âgés de 6 à 21 ans qui présentent une déficience intellectuelle. Québec: Gouvernement du Québec, Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS).

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de ce guide est de favoriser une prise de décision éclairée et partagée entre les jeunes âgés de 6 à 21 ans qui présentent une DI [déficience intellectuelle], leurs parents et les intervenants à l’égard des interventions à mettre en place pour améliorer l’autonomie de ces jeunes et soutenir leurs parents à cet égard.» (p. i)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les auteurs ont procédé à une revue systématique et narrative de la littérature scientifique. Ils ont également tenu des groupes de discussion et d’entrevues auprès de 11 jeunes présentant une DI et de 11 mères. De plus, ils ont fait un sondage auprès de 537 intervenants québécois, et consultés différents experts.

Instruments :
- Guide d’entretien semi-directif
- Sondage

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Chacune des douze sections de ce document «comprend la description [d’une] habitude de vie et son lien avec l’autonomie, les préférences et les besoins exprimés par les jeunes, leurs parents et les intervenants, ainsi que les résultats d’efficacité des interventions évaluées. Finalement, les recommandations sont présentées, en plus d’informations pratiques et de références bibliographiques. Des principes généraux d’intervention à considérer dans la mise en œuvre des interventions sont également rappelés […].» (p. 204) Parmi les habitudes de vie identifiées, plusieurs concernent directement la famille et le couple. Par exemple, des constats liés à la nutrition révèlent qu’elle «représente un sujet de préoccupation pour les parents de jeunes présentant une DI, à cause d’enjeux tels que l’obésité, le diabète ou la sélectivité alimentaire.» (p. 49) Concernant l’habitation, une «intervention visant à outiller les parents à l’aide d’une formation au sujet des techniques à utiliser [est estimée] efficace pour que les parents puissent améliorer l’autonomie de leur enfant dans la réalisation de l’habitude de vie […].» (p. 93) Enfin, au sujet des relations amoureuses et sexuelles, les «professionnels et les parents expriment leur difficulté à offrir une éducation à la sexualité adéquate aux enfants et adolescents qui présentent une DI, en raison d’un sentiment de manque de compétences, de la nature intime de la sexualité et d’une carence de connaissances quant aux besoins affectifs et sexuels de ces jeunes.» (p. 127)