Intentions : «L’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) a mandaté Léger afin de réaliser un sondage auprès des femmes québécoises portant sur la COVID-19. […] Les résultats de ce sondage serviront à l’ASPQ et ses partenaires à mieux comprendre la réalité des femmes et des mères face à la crise de la COVID-19 et seront mieux à même d’intervenir auprès des décideurs ou sur la place publique afin de réclamer des mesures ou interventions particulières auprès des clientèles sondées.» (p. 5)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Pour atteindre les objectifs de recherche, un sondage Web a été réalisé entre le 23 et le 29 octobre 2020 auprès de femmes québécoises âgées de 18 ans et plus, pouvant s’exprimer en français ou en anglais. Un total de 1 501 répondantes a complété la totalité du [sondage].» (p. 5)
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
Les résultats révèlent qu’une «Québécoise sur dix a perdu son emploi depuis le début de la pandémie (10 %). […] Près de la moitié des Québécoises occupant un emploi font du télétravail dans le cadre de leur emploi (46 %). La majorité des femmes en situation de télétravail apprécient l’être (85 %) et 59 % des femmes ayant des enfants à la maison affirment trouver épuisant de s’occuper des enfants tout en faisant du télétravail. C’est trois femmes en télétravail sur quatre qui affirment avoir un aménagement adéquat (75 %). Les jeunes femmes âgées de 18 à 34 ans sont significativement plus à affirmer que leur aménagement de télétravail n’est pas adéquat (37 %). Le quart des répondantes affirme avoir eu peur de ne pas pouvoir faire face à ses obligations financières à un moment ou à un autre depuis le début de la pandémie (24 %). Cette proportion est significativement supérieure chez les répondantes qui ont des enfants en garde partagée (36 %), les répondantes appartenant à une minorité visible (37 %) et les jeunes âgées de 18 à 34 ans (37 %).» (p. 7) De plus, en ce qui concerne l’accès aux soins et services de santé, 45% des répondantes font part de l’impact négatif qu’a eu la COVID dans leur quotidien. Ce sont particulièrement les femmes ayant des enfants âgés entre 0 et 5 ans qui en seraient les plus affectées.