1. Objectifs

Intentions :
«L’objectif du présent chapitre est de fournir une analyse du phénomène de la violence conjugale subie par les hommes à la lumière des données empiriques actuelles. Il présente d’abord les définitions de la violence conjugale et un portrait de la situation en matière d’incidences, de prévalences et de typologies. Ensuite, un survol des répercussions et des facteurs de risque et de protection de la violence conjugale subie par des hommes est présenté, suivi du contexte social dans lequel elle s’inscrit. Enfin, des pistes d’interventions et de services sont suggérées.» (p. 292-293)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

«Un important constat est la carence en recherche sur le sujet et le besoin d’études permettant de mieux cibler la nature et l’étendue des conséquences de la violence conjugale chez les hommes victimes, les facteurs de risque et de protection en jeu, afin de mieux guider l’offre de services. Des efforts à grande échelle devront être déployés afin d’offrir des ressources adaptées aux hommes victimes. Des actions gouvernementales favorisant une plus grande sensibilisation et une meilleure connaissance de la violence conjugale subie par des hommes auprès de la population et des intervenants sont à privilégier, et ce, en adoptant une conception multidimensionnelle de la violence conjugale non limitée au genre de la victime, mais plutôt appuyée par les types de violence conjugale subie. Au Québec et ailleurs, ce sujet interpelle les politiques sociales en matière de violence conjugale à être plus inclusives, à proposer des moyens concrets pour créer des ressources et des outils d’intervention et mobiliser le soutien financier nécessaire. Ces recommandations traduisent une volonté de mieux comprendre le phénomène et d’instaurer – à l’aide d’informations, de sensibilisation, de mobilisation et de réflexions – des pratiques pour lutter contre les violences et vouées à l’édification collective de sanctuaires où victimes, proches et intervenants se sentent soutenus et aidés.» (p. 310)