Répercussions liées aux traumas complexes

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Référence bibliographique [21740]

Godbout, Natacha, Girard, Marianne, Milot, Tristan, Collin-Vézina, Delphine et Hébert, Martine. 2018. «Répercussions liées aux traumas complexes». Dans Trauma complexe : comprendre, évaluer et intervenir , sous la dir. de Tristan Milot, Collin-Vézina, Delphine et Godbout, Natacha, p. 57-90. Montréal: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce chapitre présente les répercussions des traumas complexes, en débutant par celles associées au TSPT [trouble de stress post-traumatique], reconnu comme une condition clinique qui se développe à la suite d’un ou des traumas. Les grandes catégories de répercussions (autres que le TSPT) sur le fonctionnement de l’individu sont ensuite présentées, de même que leur enchevêtrement et la continuité de ces répercussions au long cours.» (p. 58)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


L’ensemble de ce chapitre montre que puisque «les traumas interpersonnels à l’enfance représentent une perturbation importante de la connexion à soi et à l’autre [ainsi] qu’une expérience de trahison [sévère], parfois commise par une ou plusieurs figures d’attachement, on peut s’attendre à ce que les représentations de soi et des autres soient vivement affectées. En retour, ces représentations d’attachement peuvent induire davantage de difficultés à former et maintenir des relations significatives qui soient satisfaisantes et résulter en une détresse psychosociale.» (p. 78-79) Les relations familiales problématiques et la maltraitance à l’enfance sont mis en cause dans plusieurs catégories de répercussions. Au total, 9 répercussions sont identifiées.Par exemple, les auteurs abordent les problèmes relationnels et d’attachement. Ils expliquent que «lorsqu’ils sont en détresse, les jeunes enfants vont vers leurs parents comme source de réconfort, ce qui leur permet de retrouver un état d’homéostasie émotionnelle […]. Toutefois, en contexte de maltraitance familiale, la détresse de l’enfant peut être provoquée par les comportements mêmes de ses parents […]. Cet enfant se retrouve alors dans une situation ambiguë, puisque la personne responsable d’assurer sa sécurité affective (source de réconfort) est également celle à l’origine de sa détresse (source de peur) […].» (p. 66)