Opinions et positions de médecins à l’endroit de la punition corporelle comme pratique parentale disciplinaire

Opinions et positions de médecins à l’endroit de la punition corporelle comme pratique parentale disciplinaire

Opinions et positions de médecins à l’endroit de la punition corporelle comme pratique parentale disciplinaire

Opinions et positions de médecins à l’endroit de la punition corporelle comme pratique parentale disciplinaires

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Référence bibliographique [21722]

Clément, Marie-Ève, Gagné, Marie-Hélène, Dufour, Sarah et Frappier, Jean-Yves. 2019. «Opinions et positions de médecins à l’endroit de la punition corporelle comme pratique parentale disciplinaire ». Paediatrics and Child Health, vol. 24, no 8, p. 502-508.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude vise à décrire les connaissances et les attitudes de médecins québécois vis-à-vis les PC [punitions corporelles] comme méthode disciplinaire parentale. Elle informe également sur leurs pratiques de soutien auprès des parents en lien avec ces situations et sur les facteurs associés à ces pratiques.» (p. 503)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les données proviennent d’un sondage en ligne réalisé entre avril et novembre 2017 auprès de 1 824 professionnels québécois qui, dans le cadre de leur travail, interviennent directement au moins 20% de leur temps auprès d’enfants mineurs ou de leurs parents.» (p. 503)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les médecins québécois sondés sont fortement contre le recours aux PC dans l’éducation des enfants et ils sont conscients des effets négatifs de cette pratique sur leur développement. Ces résultats concordent avec les connaissances scientifiques actuelles, qui établissent que les PC sont non seulement inefficaces, mais qu’elles entraînent des impacts négatifs sur le développement de l’enfant.» (p. 506) De plus, la «grande majorité des médecins sondés déclarent qu’ils aborderaient les situations de PC avec les parents, et ce peu importe leur sévérité. Ils sont tout aussi nombreux à déclarer les deux autres formes de soutien aux parents dans ces situations. […] Les situations impliquant un adolescent semblent, [toutefois], celles pour lesquelles les médecins sondés semblent les moins à l’aise. Cela se reflète à la fois dans leur méconnaissance de la force jugée déraisonnable lorsqu’elle est administrée à un enfant âgé de plus de 12 ans, que dans leurs pratiques de soutien auprès des parents […].» (p. 506-507) Ainsi, les «résultats obtenus soulignent l’importance des attitudes des répondants face à la PC qui expliquent les diverses pratiques de soutien. La perception des impacts de la PC sur l’enfant explique elle aussi en partie le fait d’aborder ou non cette pratique avec le parent. Ensemble, ces résultats appuient l’importance de former les médecins sur l’inadéquation de la PC et ses effets négatifs sur le développement de l’enfant.» (p. 507)