Description des traits de personnalité et de l’adaptation sociale chez des personnes atteintes d’ataxie récessive spastique de Charlevoix-Saguenay

Description des traits de personnalité et de l’adaptation sociale chez des personnes atteintes d’ataxie récessive spastique de Charlevoix-Saguenay

Description des traits de personnalité et de l’adaptation sociale chez des personnes atteintes d’ataxie récessive spastique de Charlevoix-Saguenay

Description des traits de personnalité et de l’adaptation sociale chez des personnes atteintes d’ataxie récessive spastique de Charlevoix-Saguenays

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Référence bibliographique [21713]

Forgues, Geneviève. 2019. «Description des traits de personnalité et de l’adaptation sociale chez des personnes atteintes d’ataxie récessive spastique de Charlevoix-Saguenay». Essai doctoral, Chicoutimi (Québec), Université du Québec à Chicoutimi, Module de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente étude vise à décrire la personnalité et l’adaptation sociale chez [des] personnes atteintes d’ARSCS [ataxie récessive spastique de Charlevoix-Saguenay], et à évaluer les liens entre la personnalité et l’adaptation sociale, en plus d’observer les effets de la détresse émotionnelle sur ces liens.» (p. iii) L’adaptation sociale dans les relations conjugales et familiales des participantes est notamment abordée dans l’étude.

Questions/Hypothèses :
«Les hypothèses sont les suivantes: [d]es profils de personnalité hétérogènes seront observés au sein de l’échantillon; [u]n degré d’ouverture à l’expérience plus bas que le groupe normatif sera présent chez la majorité des participants; [l]’adaptation sociale des participants sera plus basse que celle qui est observée dans le groupe normatif [et] le faible degré d’ouverture à l’expérience sera corrélé positivement avec des difficultés d’adaptation sociale.» (p. 32)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«[L]’échantillon de la présente étude est composé de 30 patients ARSCS âgés de 20 à 59 ans. […] Les participants recrutés pour cette recherche ont été sélectionnés aléatoirement en deux volets. Premièrement, 22 participants ont été sélectionnés parmi les 44 patients ARSCS ayant déjà participé au temps 2 de l’étude longitudinale “New emerging team on Autosomal Recessive Spastic Ataxia of Charlevoix-Saguenay: from models to treatment strategies”. Deuxièmement, 8 autres sujets ont été sélectionnés parmi la liste de patients de la CMNM [Clinique des maladies neuromusculaires] du CIUSSS-SLSJ [Centre intégré universitaire de santé et services sociaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean] Hôpital de Jonquière.» (p. 35)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les résultats démontrent une présence élevée de traits de personnalité pathologiques au sein de l’échantillon. Le profil de personnalité est marqué par une rigidité mentale, qui s’observe par la rigidité de l’expression des traits de personnalité chez un même individu […]. Des corrélations sont [également] observées entre une moins bonne adaptation dans les relations familiales, un névrosisme élevé et des traits de personnalités dépendante et évitante. La personnalité histrionique est corrélée à une meilleure évaluation subjective des relations familiales.» (p. iv) De plus, «l’ensemble de l’échantillon a démontré une moins bonne adaptation sociale dans les relations conjugales, ce qui peut indiquer la présence de relations conflictuelles caractérisées par une mauvaise communication, la dépendance, une attitude de soumission ainsi qu’une diminution de la satisfaction sexuelle […]. L’individu présentant des défis dans cette sphère peut ressentir un manque d’affection envers son partenaire […].» (p. 160) «Ainsi, la synthèse des résultats descriptifs et corrélationnels permet de constater que ce sont les relations avec la famille au sens large […] qui sont le plus influencées par la personnalité. Les difficultés d’adaptation sociale des patients ARSCS seraient donc principalement vécues au sein de leurs relations avec leurs proches. Ceci est intéressant puisque les proches des personnes atteintes déclaraient eux aussi certaines difficultés relationnelles dues à des caractéristiques spécifiques, notamment une rigidité et une tendance au déni et à l’indifférence […].» (p. 162)