Prévalence et facteurs associés aux symptômes dépressifs chez les pères d’enfant 6 mois-17 ans au Québec

Prévalence et facteurs associés aux symptômes dépressifs chez les pères d’enfant 6 mois-17 ans au Québec

Prévalence et facteurs associés aux symptômes dépressifs chez les pères d’enfant 6 mois-17 ans au Québec

Prévalence et facteurs associés aux symptômes dépressifs chez les pères d’enfant 6 mois-17 ans au Québecs

| Ajouter

Référence bibliographique [21711]

Clément, Marie-Ève, Menand, Véronique, Piché, Geneviève et Dubeau, Diane. 2019. «Prévalence et facteurs associés aux symptômes dépressifs chez les pères d’enfant 6 mois-17 ans au Québec ». Revue canadienne de psychiatrie / Canadian Journal of Psychiatry, vol. 64, no 8, p. 550-560.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette étude «a pour objectif de mieux documenter: […] la prévalence des symptômes dépressifs modérés et graves chez les pères québécois habitant avec au moins un enfant mineur âgé de 6 mois à 17 ans, et […] les caractéristiques associées à ces prévalences.» (p. 553)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Cette étude utilise les données d’une enquête téléphonique réalisée par l’Institut de la Statistique du Québec (ISQ) en 2012 auprès d’un échantillon représentatif de 1 342 pères québécois, que ce soit le père biologique, le beau-père ou le tuteur, habitant au moins 40% du temps avec un enfant âgé entre 6 mois et 17 ans. L’échantillon a été sélectionné à partir de listes de bénéficiaires fournies par la Régie des Rentes du Québec (programme de soutien aux enfants) […].» (p. 553)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Selon les résultats de l’étude, «les symptômes dépressifs graves apparaissent plus tardivement (lorsque l’enfant est âgé de 3-6 ans et 7-10 ans) alors que les symptômes modérés sont plus élevés dans les deux premières années suivant la naissance, puis à l’adolescence (11-17 ans). À cet effet, on pourrait penser que les pères, en agissant comme source de soutien immédiat auprès des mères, expriment plus tardivement leur propre détresse.» (p. 556) «En ce qui concerne les facteurs liés aux symptômes dépressifs, on note d’une part, que le modèle de prédiction des symptômes dépressifs graves chez les pères se distingue que [sic] celui qui permet de prédire la présence de symptômes modérés. En effet, plusieurs facteurs permettent de prédire les symptômes dépressifs graves, dont les problèmes de consommation d’alcool, l’absence d’un emploi, la perception d’un faible revenu familial et d’un faible niveau de soutien social. Le stress lié à la conciliation travail-famille et le climat de violence conjugale sont les seuls facteurs tous deux associés aux symptômes modérés et graves.» (p. 557)