L’alliance thérapeutique avec les adolescents de minorités ethnoculturelles en services de protection de la jeunesse

L’alliance thérapeutique avec les adolescents de minorités ethnoculturelles en services de protection de la jeunesse

L’alliance thérapeutique avec les adolescents de minorités ethnoculturelles en services de protection de la jeunesse

L’alliance thérapeutique avec les adolescents de minorités ethnoculturelles en services de protection de la jeunesses

| Ajouter

Référence bibliographique [21700]

Saint-Jean, Gary. 2018. «L’alliance thérapeutique avec les adolescents de minorités ethnoculturelles en services de protection de la jeunesse». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Département de psychologie.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette thèse par article vise à en savoir davantage sur l’alliance thérapeutique et les interventions auprès des adolescents de minorités ethnoculturelles en services de protection de la jeunesse. «La première étude, théorique, est une recension critique de la littérature visant à faire le point sur les pratiques recommandées afin de favoriser l’établissement et le maintien de l’alliance thérapeutique avec les adolescents de minorités ethnoculturelles en contexte d’intervention contrainte […]. La deuxième étude, empirique et qualitative phénoménologique, a été menée afin de [c]omprendre davantage l’influence perçue de l’appartenance ethnoculturelle sur l’établissement de l’alliance thérapeutique entre les adolescents de minorités ethnoculturelles et leur intervenant en protection [et] comprendre, dans une perspective dyadique, les ressemblances, les différences, les points d’entente et les points de désaccord dans la dyade adolescent-intervenant.» (p. i-ii) Seule cette deuxième étude fera l’objet de cette fiche.

Questions/Hypothèses :
«Le présent projet de recherche vise donc à répondre aux questions suivantes: [q]uel est, du point de vue des jeunes issus de MEC [minorité ethnoculturelle] et de leurs intervenants en protection de la jeunesse, l’influence perçue de l’appartenance ethnoculturelle dans l’établissement et le maintien de l’alliance thérapeutique? [et] dans une perspective dyadique, quels sont les ressemblances, les différences, les points d’entente et les points de désaccord entre les points de vue des jeunes issus de MEC et de leurs intervenants en protection de la jeunesse?» (p. 73)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Cette étude s’intègre à un projet plus large qui vise à explorer l’expérience de familles issues de minorités ethnoculturelles recevant des services de protection (Lavergne et Dufour, 2015). Quinze adolescents âgés entre 12 et 17 ans et leurs treize intervenants ont été rencontrés […].» (p. ii) Ces jeunes sont suivis en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ) du Québec.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les résultats mis en lumière dans les deux articles sont, en termes de pratiques cliniques, assez complémentaires. Il y a redondance en regard à la pertinence de respecter les mœurs et valeurs véhiculées dans la culture, et ce, à toutes les étapes de l’intervention. La place centrale des parents dans l’intervention de l’article 2 rejoint également les recommandations d’intervention systémique recensées dans l’article 1. L’article 2 nous permet toutefois de comprendre le mécanisme par lequel le respect des mœurs et valeurs cultuelles est intimement lié au succès d’une intervention systémique: il favorise l’inclusion et la collaboration des parents. Il permet également de préciser que l’entente sur les buts et moyens dans l’intervention est la composante de l’alliance thérapeutique influencée par ces recommandations. La pratique de partage culturel rejoint également une multitude de recommandations liées au savoir-faire, notamment celles liées au fait de poser des questions et s’informer sur les pratiques culturelles et le vécu d’immigration, et de refléter les ressemblances et des différences culturelles entre la culture d’origine de l’adolescent et celle du pays d’accueil.» (p. 96-97) De plus, «les résultats de l’article 2 démontrent que les intervenants ne semblent pas tout à fait saisir l’étendue de l’influence que peut avoir la culture dans la vie des receveurs de services, ce qui vient diminuer l’efficacité de leurs interventions dans l’établissement de l’alliance auprès des adolescents et de leurs familles.» (p. 98)