Oxytocin and Theory of Mind in Mothers and their Children: A Longitudinal Investigation from Pregnancy to 3 Years Postpartum
Oxytocin and Theory of Mind in Mothers and their Children: A Longitudinal Investigation from Pregnancy to 3 Years Postpartum
Oxytocin and Theory of Mind in Mothers and their Children: A Longitudinal Investigation from Pregnancy to 3 Years Postpartum
Oxytocin and Theory of Mind in Mothers and their Children: A Longitudinal Investigation from Pregnancy to 3 Years Postpartums
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Référence bibliographique [21697]
MacKinnon, Anna. 2018. «Oxytocin and Theory of Mind in Mothers and their Children: A Longitudinal Investigation from Pregnancy to 3 Years Postpartum». Thèse de doctorat, Montréal, Université McGill, Département de psychologie.
Intentions : «La présente thèse [par articles] vise à élucider le rôle du système ocytocinergique en ce qui concerne les soins maternels et au développement social-cognitif des enfants dans le cadre de la relation mère–enfant. L’article 1 [vise à établir] un lien entre l’ocytocine circulante et la théorie de l’esprit (i.e. la capacité à déduire les états mentaux des autres), démontrant que des taux accrus d’ocytocine plasmatique lors du troisième trimestre de la grossesse prédisent une meilleure performance à une tâche travaillant la théorie de l’esprit effectuée durant les premiers stades du postpartum. […] L’article 2 [tente de montrer] que l’ocytocine plasmatique en fin de grossesse était indirectement associée à un comportement maternel vii plus structurant et moins intrusif à 2–3 ans postpartum, par l’intermédiaire des capacités de théorie de l’esprit des mères. […] L’article 3 [vise à montrer] qu’une autre composante du système ocytocinergique—la méthylation du gène du récepteur de l’ocytocine (OXTR)—influence les capacités émergentes de la théorie de l’esprit, qui sont un aspect important du développement social des enfants.» (p. vi-vii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon du premier est composé de 316 femmes. L’échantillon du deuxième article est composé de 258 femmes provenant de la même cohorte que le premier article. L’échantillon du troisième article est composé de 189 dyades mères-enfants. La région de provenance des participants n’est pas mentionnée dans l’étude. La recherche a été conduite par une équipe de Montréal.
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Dans l’ensemble, les résultats de la présente thèse suggèrent que le système ocytocinergique joue un rôle important et dynamique dans la plasticité liée à la reproduction et dans la plasticité développemental du cerveau social, ce qui permet la socialité et l’affiliation humaines au sein de contextes variés. Autrement dit, l’augmentation naturelle de l’ocytocine périphérique en fin de grossesse pourrait refléter une fonction d’amorçage du système ocytocinergique sur les processus cognitifs sociaux facilitant des changements durables dans les soins maternels requis lors de la petite enfance. De plus, au cours des premières années, la méthylation du gène récepteur de l’ocytocine pourrait conférer une susceptibilité différentielle aux influences de soins maternels sur le développement social. Ces résultats ont également des implications cliniques importantes, car ils améliorent l’identification des personnes à risque (par exemple, les femmes avec un faible niveau d’ocytocine plasmatique pendant la période périnatale ou les enfants avec un niveau élevé de méthylation OXTR) et indiquent des cibles potentielles de prévention et d’intervention précoce (ex. formation parentale et formation sur la théorie de l’esprit).» (p. vii-viii)