Les conséquences neurobiologiques de la maltraitance

Les conséquences neurobiologiques de la maltraitance

Les conséquences neurobiologiques de la maltraitance

Les conséquences neurobiologiques de la maltraitances

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Référence bibliographique [21695]

Pearson, Jessica et Collin-Vézina, Delphine. 2018. «Les conséquences neurobiologiques de la maltraitance». Dans Trauma complexe : comprendre, évaluer et intervenir , sous la dir. de Tristan Milot, Collin-Vézina, Delphine et Godbout, Natacha, p. 91-116. Montréal: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de ce chapitre est de présenter une brève synthèse des connaissances acquises au cours des dernières années quant aux conséquences neurobiologiques des traumatismes vécus à l’enfance et à l’adolescence.» (p. 92)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Ces «différentes études démontrent une association significative entre l’exposition aux évènements traumatiques pendant l’enfance et des altérations du fonctionnement de l’axe HPS [hypothalamopituito-surrénalien] ou de la structure de différentes régions cérébrales. Considérant l’importance de ces systèmes et structures pour l’adaptation, il est suggéré que les altérations documentées pourraient expliquer le lien entre les traumatismes, particulièrement la maltraitance, et divers problèmes de santé physique et mentale. [De plus, les] études suggèrent que pour favoriser la régulation physiologique des enfants exposés au trauma, les interventions devraient cibler de façon spécifique l’amélioration de la qualité des interactions parent-enfant.» (p. 112) En effet, les «différentes études soulignent l’importance d’un environnement prévisible, cohérent et chaleureux afin de permettre une meilleure régulation émotionnelle, notamment sur le plan physiologique. La principale cible d’intervention devrait ainsi être le parent ou la famille, et son accompagnement dans la qualité des interactions, les soins offerts à l’enfant et la compréhension des émotions de ce dernier. Des interventions dans ce sens, plutôt que visant directement la compréhension des systèmes de stress, sembleraient optimales chez les enfants d’âge préscolaire. D’autres études doivent toutefois être réalisées chez les enfants plus vieux […].» (p. 109-110)