La gestion du risque suicidaire et des comportements d’automutilation chez les jeunes hébergés en centre de réadaptation pour jeunes en difficulté d’adaptation : cadre de référence clinique : guide et normes

La gestion du risque suicidaire et des comportements d’automutilation chez les jeunes hébergés en centre de réadaptation pour jeunes en difficulté d’adaptation : cadre de référence clinique : guide et normes

La gestion du risque suicidaire et des comportements d’automutilation chez les jeunes hébergés en centre de réadaptation pour jeunes en difficulté d’adaptation : cadre de référence clinique : guide et normes

La gestion du risque suicidaire et des comportements d’automutilation chez les jeunes hébergés en centre de réadaptation pour jeunes en difficulté d’adaptation : cadre de référence clinique : guide et normess

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Référence bibliographique [21686]

Bernard, Sophie et Brassard, Joëlle. 2019. La gestion du risque suicidaire et des comportements d’automutilation chez les jeunes hébergés en centre de réadaptation pour jeunes en difficulté d’adaptation : cadre de référence clinique : guide et normes. Québec: Gouvernement du Québec, Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS).

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’objectif de ce document est «de réaliser un cadre de référence clinique sur la gestion du risque suicidaire et des comportements d’automutilation chez les jeunes hébergés en centre de réadaptation pour jeunes en difficulté d’adaptation. Ce cadre de référence vise à outiller les intervenants et les gestionnaires impliqués auprès de ces jeunes.» (p. 2)

Questions/Hypothèses :
Les deux questions de recherches qui ont orienté les travaux sont les suivantes: «Quelles sont les pratiques organisationnelles et cliniques qui favorisent une gestion optimale du risque suicidaire et des comportements d’automutilation chez les jeunes hébergés en centre de réadaptation au Québec? [Et quels] sont les principaux facteurs facilitants et les barrières à l’application des pratiques organisationnelles et cliniques définies dans le cadre de référence dans une perspective d’harmonisation des pratiques?» (p. 9)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les auteures ont procédé à une revue de la littérature scientifique et de la littérature grise. De plus, un questionnaire «a été transmis aux directeurs du programme jeunesse et aux directeurs de la protection de la jeunesse (DPJ) des CISSS et des CIUSSS. [Au total, 16 directeurs] ayant la mission de centre de protection de l’enfance et de la jeunesse (CPEJ) ont répondu au sondage.» (p. 10) Enfin, les auteures ont réalisé une rencontre avec «cinq représentants de l’Alliance des comités des usagers des centres jeunesse du Québec de cinq régions de la province.» (p. 11)

Instruments :
- Guide d’entretien semi-directif
- Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Réflexion critique

3. Résumé


L’ensemble des travaux «a permis de dégager quatre principes qui guident les interventions auprès des jeunes présentant un risque suicidaire ou des comportements d’automutilation. Ces principes viennent réitérer l’importance d’engager et de soutenir la collaboration du jeune, de sa famille et des personnes significatives.» (p. ii) La première orientation clinique associée à un principe général d’intervention suggère d’engager «et favoriser la collaboration active du jeune, de sa famille et des personnes significatives […]. [Ainsi, l’intervention tient] compte des besoins, des forces et des difficultés spécifiques du jeune et de sa famille et est réalisée dans le meilleur intérêt du jeune et dans le respect de ses droits […]. [De plus, ce type d’intervention] se déroule dans le respect des capacités du jeune et de sa famille tout en favorisant leur responsabilisation et leur pouvoir d’agir […]. [Enfin, elle] s’effectue de façon à favoriser une meilleure compréhension du comportement du jeune par la famille et les personnes significatives et à les accompagner dans le soutien à lui offrir.» (p. iii) Les trois autres orientations cliniques dégagées par les auteures sont les suivantes: «Établir une alliance thérapeutique avec [le jeune, favoriser] un travail d’équipe soutenu et des interventions concertées [et viser] le meilleur équilibre pour répondre aux besoins de sécurité et de soutien relationnel […].» (p. iii-iv)