1. Objectifs

Intentions :
«Cette recherche vise à effectuer une traduction de la Multidimensional Jealousy Scale […], puis à réaliser la validation préliminaire de l’Échelle multidimensionnelle de jalousie (EMJ), sa version française, auprès d’un premier échantillon d’adultes canadiens-français (validité factorielle, validité critériée, cohérence interne).» (p. 155) «Le dernier objectif vise à confirmer la structure factorielle auprès d’un second échantillon.» (p. 155)

Questions/Hypothèses :
«Des liens négatifs modérés sont attendus entre les scores de jalousie et ceux de bien-être psychologique et de satisfaction conjugale, tandis que des liens nuls sont postulés avec la désirabilité sociale.» (p. 155)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Cet article présente deux études. Pour la première, «[p]lusieurs modes de recrutement ont été utilisés (réseaux sociaux, listes de distribution, affiches dans divers lieux publics québécois).» (p 155) «L’échantillon compte 300 participants, hommes (17,3 %) et femmes (82,7 %), dont la majorité était en relation de couple hétérosexuelle (95,3 %).» (p. 155) Pour la deuxième, «[l]es participants volontaires devaient comprendre le français, être adulte et avoir été en couple dans les six derniers mois. L’échantillon contient 381 Canadiens-français, hommes (41,2 %) et femmes (58,8 %), dont la majorité était en relation de couple hétérosexuelle (97,1 %).» (p. 156)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«Les résultats des deux études appuient le modèle tridimensionnel de la jalousie […], mais soutiennent la structure factorielle de l’EMJ en 15 items plutôt qu’avec les 24 items originaux. Bien que la plupart des items aient été reliés à leur sous-échelle correspondante, neuf items ont présenté des patrons de corrélations problématiques (faible lien avec leur échelle respective, avec l’ensemble des items, ou liens avec deux facteurs), les rendant peu représentatifs de la dimension de la jalousie mesurée.» (p. 156) «La validité critériée des échelles est soutenue par des corrélations négatives significatives, mais faibles, avec la satisfaction conjugale (échelles cognitive et comportementale) et le bien-être psychologique (trois sous-échelles). […] Le lien non significatif entre la jalousie affective et la satisfaction conjugale pourrait découler du fait que ses items les items de jalousie cognitive réfèrent à la réaction émotive que l’individu aurait face à une situation fictive, plutôt qu’en considérant sa relation actuelle.» (p. 156-157)