Les pratiques des experts en matière de garde et de droits d’accès

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Référence bibliographique [21677]

Blanchet, Jennifer. 2019. «Les pratiques des experts en matière de garde et de droits d’accès». Essai doctoral, Trois-Rivières (Québec), Université du Québec à Trois-Rivières, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le présent essai vise à documenter les pratiques des experts québécois qui œuvrent en matière de garde et de droits d’accès.» (p. iv)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de «53 experts québécois, soit 25 psychologues et 28 travailleurs sociaux, œuvrant en matière de garde et de droits d’accès.» (p. iv) La majorité des participant.es sont des femmes.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Cette recherche «précise les caractéristiques démographiques des experts, leurs pratiques professionnelles de même que leurs conduites professionnelles et déontologiques. L’enquête documente également les pratiques des travailleurs sociaux, jusqu’alors très peu intégrées dans les études antérieures.» (p. 71) Les «résultats portant sur les pratiques utilisées par les experts démontrent que celles-ci varient considérablement, et ce, sans égard à leur appartenance professionnelle. Certes, les experts ont recours à certaines pratiques communes telles que l’entretien individuel, l’observation de la relation parent-enfant et la lecture de documents. Cependant, le pourcentage d’utilisation de ces pratiques varie d’un expert à un autre. [Il] ressort de l’étude que les entretiens individuels auprès d’une tierce partie ou du nouveau conjoint, les entretiens auprès des enfants ou des parents ensemble, la visite à domicile, la lecture de documents personnels et l’usage de tests psychométriques ne sont pas utilisés par la totalité des experts. […] Il est probable que certains facteurs, tels que le type de situations familiales rencontrées ou le mandat d’évaluation proposé, influencent l’usage de certaines pratiques et que les experts aient des raisons de ne pas y recourir dans la totalité de leurs mandats.» (p. 73) Somme toute, «les résultats obtenus suscitent des questionnements quant à la façon de promouvoir l’objectivité, l’impartialité et l’uniformité de la pratique d’expertise en matière de garde et de droits d’accès.» (p. 77)