Analyse longitudinale des associations dyadiques entre les traits psychopathiques et la violence psychologique chez des couples de la communauté

Analyse longitudinale des associations dyadiques entre les traits psychopathiques et la violence psychologique chez des couples de la communauté

Analyse longitudinale des associations dyadiques entre les traits psychopathiques et la violence psychologique chez des couples de la communauté

Analyse longitudinale des associations dyadiques entre les traits psychopathiques et la violence psychologique chez des couples de la communautés

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Référence bibliographique [21656]

Shaw-Cloutier, Andrée-Ann. 2019. «Analyse longitudinale des associations dyadiques entre les traits psychopathiques et la violence psychologique chez des couples de la communauté». Mémoire doctoral, Québec, Université Laval, École de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[L]’objectif de la présente étude vise à examiner, sous une perspective dyadique, les associations longitudinales entre les traits psychopathiques primaire et secondaire de la psychopathie et la perpétration de violence psychologique mineure au sein [de] couples hétérosexuels issus de la communauté québécoise.» (p. iii)

Questions/Hypothèses :
L’auteure postule que la corrélation entre les traits de psychopathie primaire et secondaire et la violence psychologique perpétrée par les répondants «sera modérée à forte d’un temps à l’autre de l’étude [et que] les hommes rapporteront des taux plus élevés de psychopathie primaire et secondaire que les femmes.» (p. 19) De plus, «des effets acteurs longitudinaux entre les deux dimensions de la psychopathie et la violence psychologique perpétrée sont attendus pour les hommes.» (p. 19)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les participants de la présente étude représentent un sous-ensemble d’un échantillon plus large, recruté dans le cadre d’un projet de recherche longitudinal en trois temps de mesure, visant à identifier les facteurs influençant, au long cours, la qualité et la stabilité des relations conjugales. […] L’échantillon d’intérêt se compose de 70 couples (N=140) hétérosexuels et canadiens-français provenant de la population générale et ayant complété les deuxième et troisième temps de l’étude, puisque ce sont les deux seuls moments où les traits psychopathiques étaient mesurés. Pour être admissibles, ils devaient rencontrer les critères d’inclusion suivants: être âgé entre 18 et 35 ans et être marié ou en cohabitation avec leur conjoint(e) depuis au moins six mois.» (p. 20)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«[L]es conclusions de ce projet soutiennent celles d’études précédentes, identifiant les traits psychopathiques de la personnalité comme des prédicteurs importants de la violence psychologique conjugale, et ce, tant dans la population normale […] que clinique et carcérale […]. En effet, les résultats démontrent que même à de très faibles niveaux, les traits psychopathiques engendrent des conséquences non-négligeables sur le fonctionnement conjugal et sur le bien-être psychologique des membres du couple, et ce, à court et à plus long terme. Ce constat souligne la nécessité d’intégrer la recherche sur la personnalité aux études en psychologie du couple notamment dans la compréhension de la violence au sein des relations amoureuses. Par ailleurs, dans une perspective clinique, les données obtenues dans cette étude justifient l’évaluation systématique de ces traits en thérapie individuelle et en thérapie conjugale. En effet, ce projet a permis d’observer que la relation entre les traits psychopathiques secondaires et la violence tend à perdurer avec le passage du temps. Ce constat est d’autant plus important dans un contexte de violence conjugale compte tenu de l’escalade rapide et mutuelle que tendent à prendre les comportements violents chez les partenaires qui présentent des dynamiques conjugales dysfonctionnelles.» (p. 39)